Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Chine Pékin fête ses « 30 Glorieuses »

Hu s’engage à poursuivre les réformes sous la direction du Parti communiste. Le président chinois Hu Jintao a affirmé hier que la Chine était solidement engagée sur la voie des réformes qui lui ont permis de devenir un des géants économiques de la planète. « Il nous est impossible de faire marche arrière. Le développement futur de la Chine doit dépendre de la réforme et de l’ouverture », a dit le chef de l’État et secrétaire général du Parti communiste chinois lors d’une cérémonie célébrant le 30e anniversaire du lancement des réformes. Néanmoins, dans un discours de plus d’une heure et demie devant 6 000 invités au Grand Palais du peuple à Pékin, Hu Jintao a aussi posé les limites de l’ouverture, affirmant qu’elle devait être assortie de stabilité et continuer sous la direction du Parti communiste au pouvoir. « Nous avons profondément réalisé que le développement est la logique de base et la stabilité la tâche de base. Sans stabilité, nous ne pouvons rien faire et nous perdrions tout ce que nous avons accompli », a-t-il déclaré. « Notre parti restera (...) la colonne vertébrale de tous les groupes ethniques nationaux pour gérer les différents risques et épreuves, étrangers ou intérieurs, et restera la base dans le processus historique de développement du socialisme aux caractéristiques chinoises », a-t-il assuré. Dans son discours émaillé de références au marxisme et au socialisme, le président Hu Jintao a retracé les profonds changements, économiques principalement, survenus en Chine depuis le lancement des réformes sous la houlette de l’ancien dirigeant chinois, Deng Xiaoping. Il a en particulier évoqué le plénum du Parti communiste qui avait entériné les réformes lors de sa réunion du 18 au 22 décembre 1978, « marquant un tournant dans l’histoire du parti » depuis l’établissement de la République populaire de Chine en 1949. « Le taux moyen de croissance annuel a été de 9,8 %, soit plus de trois fois la moyenne mondiale. L’économie chinoise est devenue la quatrième mondiale », a souligné le chef de l’État. « Nous n’avons pas cessé de nous ouvrir vers l’étranger, tournant une page majeure et historique, de la fermeture et la semi-fermeture à l’ouverture dans tous les domaines », a-t-il dit. « Aujourd’hui, le peuple chinois (...) est sur la voie de la prospérité et du bonheur. Le socialisme aux caractéristiques chinoises a montré sa vigueur et sa vitalité », a-t-il encore estimé. Pourtant, « il nous reste un long chemin à parcourir avant de réaliser notre grand but. Nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers », a souligné le président Hu, citant notamment la persistance de la pauvreté dans le pays, et les écarts de richesses entre villes et campagnes. Il y a trente ans, les réformes avaient d’abord été lancées dans les campagnes avec l’amorce de la décollectivisation des terres qui conduisit à la disparition des communes populaires, avant d’être étendues à des zones économiques spéciales, créées pour attirer les capitaux internationaux et développer les échanges, puis de gagner les villes. Si le niveau de vie de la population s’est globalement accru, les inégalités se sont également creusées, et ces dernières années, les autorités ont remis l’accent sur la nécessité d’améliorer le sort des campagnes.
Hu s’engage à poursuivre les réformes sous la direction
du Parti communiste.
Le président chinois Hu Jintao a affirmé hier que la Chine était solidement engagée sur la voie des réformes qui lui ont permis de devenir un des géants économiques de la planète. « Il nous est impossible de faire marche arrière. Le développement futur de la Chine doit dépendre de la...