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Actualités - CHRONOLOGIE

Japon - L’opposition exige des législatives anticipées Démission inattendue du Premier ministre Fukuda

Le Premier ministre japonais, Yasuo Fukuda, a annoncé hier sa démission subite, estimant ne pas avoir la capacité de mener les réformes promises. « J’ai décidé de renoncer aujourd’hui au poste de Premier ministre. Nous devons nous mettre en ordre de marche pour affronter une nouvelle session parlementaire », a-t-il déclaré. Arrivé au pouvoir en septembre 2007, à 71 ans, auréolé alors de 60 % d’opinions favorables, M. Fukuda a vu rapidement s’effondrer sa popularité qui était tombée à moins de 30 %. Il a dû affronter les assauts répétés du Parti démocrate du Japon (PDJ, centre), principal mouvement d’opposition qui contrôle la Chambre haute du Parlement, alors que le Parti libéral démocrate de M. Fukuda (PLD, droite, au pouvoir) est majoritaire à la Chambre basse. Le PLD doit désormais organiser un scrutin pour se doter d’un nouveau président pour remplacer M. Fukuda. Ce nouveau n° 1 du parti deviendra le prochain Premier ministre du Japon. Le candidat le mieux placé pour succéder à M. Fukuda semble être Taro Aso, actuel secrétaire général du PLD, promu à ce poste il y a un mois et considéré comme plus pugnace par une opinion publique qui réclame une personnalité forte. Sitôt connue la nouvelle du renoncement de M. Fukuda, le PDJ a réitéré (pour la énième fois depuis sa victoire aux élections sénatoriales de juillet 2007) son souhait de voir les citoyens convoqués aux urnes, afin d’élire une nouvelle Assemblée à la Chambre basse. Le prochain scrutin législatif est normalement prévu en septembre 2009. Face à l’impopularité de M. Fukuda, des voix s’étaient élevées au sein de son parti pour qu’il cède la place. M. Fukuda avait succédé en septembre 2007 à Shinzo Abe. La rentrée parlementaire, prévue courant septembre, s’annonçait très difficile pour le Premier ministre. Sa démission était cependant totalement inattendue : il venait en effet tout juste de remanier son gouvernement début août pour se remettre en piste, avant d’annoncer vendredi dernier un train de mesures économiques d’urgence.
Le Premier ministre japonais, Yasuo Fukuda, a annoncé hier sa démission subite, estimant ne pas avoir la capacité de mener les réformes promises. « J’ai décidé de renoncer aujourd’hui au poste de Premier ministre. Nous devons nous mettre en ordre de marche pour affronter une nouvelle session parlementaire », a-t-il déclaré. Arrivé au pouvoir en septembre 2007, à 71 ans,...