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Actualités - CHRONOLOGIE

Des pom pom girls aux spécificités chinoises pour les JO de Pékin

Avec leurs sourires excessifs, leurs acclamations et leurs tenues légères, elles ressemblent comme deux gouttes d’eau à leurs modèles américains : seuls les nunchakus et les éventails permettent de distinguer les pom pom girls chinoises des JO de Pékin. Ce phénomène importé des États-Unis s’est imposé récemment en Chine, en raison du succès du basket-ball, auprès des jeunes générations qui n’ont plus la même pudeur que leurs aînés. Pour les JO de Pékin en août, comme dans beaucoup d’autres domaines, le comité d’organisation affirme vouloir mieux faire que lors des Jeux précédents et offrir une multitude de spectacles et attractions pour divertir les spectateurs entre les compétitions. Les pom pom girls (« laladui » en chinois) sont l’une des cartes maîtresses de ce dispositif, selon les organisateurs. Certaines sont professionnelles, d’autres viennent d’écoles de danse. Pendant un mois, jusqu’au 27 juillet, des centaines participent à des sessions d’entraînement dans un complexe hôtelier célèbre pour ses sources d’eau chaude, à Jingdong, dans une campagne grise à une heure de Pékin. Durant cinq jours, elles ont bénéficié des conseils d’une des références en la matière, l’équipe des pom pom girls de l’équipe de football américain New England Patriots. « Elles ressemblent beaucoup aux Américaines, elles utilisent des pompons, elles font des enchaînements », juge, d’un œil expert et diplomate, Corie Mae Callaluca, 20 ans, semblable en tous points à l’image modèle de la pom pom girl avec ses cheveux blonds et ses yeux clairs. Lorsque l’équipe américaine se lance dans une démonstration, les regards des pom pom girls chinoises sont remplis d’admiration et d’envie. « Les pom pom girls, c’est un phénomène relativement récent en Chine, ça commence à peine à prendre racine, nous ne sommes pas aussi populaires qu’aux États-Unis », dit Pei Qiyu, 22 ans, qui vient d’être diplômée de l’université à Pékin. « Nous assimilons facilement cette nouvelle culture, les échanges de cette année avec les pom pom girls étrangères sont une bonne façon d’apprendre. Nous aimons leur style, ce que nous apprenons avec elles », poursuit-elle. Pourtant, selon elle, la Chine a développé son propre style dans l’art d’encourager les athlètes et de motiver le public. « Lors des compétitions, les pom pom girls montrent une manière de danser avec des spécificités chinoises, nous avons aussi beaucoup de choses du folklore, comme les éventails, des gestes tirés de l’Opéra de Pékin », dit Pei, qui officiera durant les JO lors des compétitions de basket. Une manière, selon elle, de « sensibiliser encore plus d’étrangers à la danse chinoise ».
Avec leurs sourires excessifs, leurs acclamations et leurs tenues légères, elles ressemblent comme deux gouttes d’eau à leurs modèles américains : seuls les nunchakus et les éventails permettent de distinguer les pom pom girls chinoises des JO de Pékin.
Ce phénomène importé des États-Unis s’est imposé récemment en Chine, en raison du succès du basket-ball, auprès...