Actualités
Ben Laden demande aux Européens de cesser leur intervention en Afghanistan
le 30 novembre 2007 à 00h00
Dans un enregistrement sonore dont des extraits ont été diffusés jeudi par la télévision satellitaire qatarie al-Jazira, le chef du réseau el-Qaëda, Oussama Ben Laden, a demandé aux Européens de mettre fin à leur intervention en Afghanistan. « L’Amérique s’est obstinée à envahir l’Afghanistan (bien que les Afghans n’avaient rien à avoir avec les attentats du 11 septembre 2001). L’Europe lui a emboîté le pas. (...). Il vous convient de demander à vos dirigeants qui se bousculent devant la Maison-Blanche d’œuvrer activement à mettre fin à l’injustice imposée aux opprimés », a déclaré Ben Laden à l’adresse des peuples européens. Le chef d’el-Qaëda a de nouveau affirmé être « le responsable » des attentats du 11 septembre aux États-Unis. « La vérité, c’est que les événements de Manhattan (New York) étaient la réponse aux massacres par l’alliance américano-israélienne de notre peuple en Palestine et au Liban. Je suis le responsable (de ces attentats). Tous les Afghans, gouvernement et peuple, n’en avaient aucunement connaissance », a-t-il assuré. Le département d’État américain a rejeté hier l’appel de Ben Laden. « Je pense que nos alliés de l’OTAN savent très bien ce qui est en jeu en Afghanistan et ailleurs dans la guerre contre le terrorisme », a déclaré le porte-parole du département d’État, Sean McCormack.
Dans un enregistrement sonore dont des extraits ont été diffusés jeudi par la télévision satellitaire qatarie al-Jazira, le chef du réseau el-Qaëda, Oussama Ben Laden, a demandé aux Européens de mettre fin à leur intervention en Afghanistan. « L’Amérique s’est obstinée à envahir l’Afghanistan (bien que les Afghans n’avaient rien à avoir avec les attentats du 11...
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban