Je tiens à dire ici, à la frontière, que je ne conseille pas au Hezbollah de nous tester car les conséquences pourraient être plus douloureuses que ce que l'on imagine", a déclaré M. Barak lors d'une visite à la frontière israélo-libanaise.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé le 29 janvier que sa formation envisageait toujours de venger la mort de l'un de ses chefs Imad Moghnié, qu'il a imputée au Mossad (renseignements extérieurs israéliens) même si l'Etat hébreu a toujours nié une quelconque implication.
Imad Moghnié avait été tué en février 2008 dans un attentat à l'explosif à Damas.
Dans ce contexte, les services antiterroristes israéliens ont mis en garde dimanche leurs ressortissants contre des projets d'attentat ou d'enlèvement par le Hezbollah, à l'approche du premier anniversaire de la mort d'Imad Moghnié.
"Je tiens à dire au gouvernement libanais que nous le tiendrons pour responsable (d'une éventuelle attaque contre Israël) car le Hezbollah siège au gouvernement à Beyrouth" a souligné M. Barak.
"Toute tentative d'attaquer Israël se heurtera à une riposte", a affirmé le ministre.
M. Barak a par ailleurs indiqué qu'Israël s'inquiétait du transfert éventuel au Hezbollah par la Syrie d'armements qui, selon l'État hébreu, "modifieraient l'équilibre stratégique et forcerait donc Israël à agir".
Le ministre s'est refusé à donner des précisions sur les armements en question.
Une nouvelle roquette a été tirée mardi matin par des combattants palestiniens de la bande de Gaza. Elle a explosé dans la ville d'Ashkelon (sud d'Israël), sans faire ni victime ni dégât.
Je tiens à dire ici, à la frontière, que je ne conseille pas au Hezbollah de nous tester car les conséquences pourraient être plus douloureuses que ce que l'on imagine", a déclaré M. Barak lors d'une visite à la frontière israélo-libanaise.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé le 29 janvier que sa...
Les plus commentés
Aoun et Salam refusent de céder aux conditions de Berry
La remise par Netanyahu d'un bipeur en or à Trump confirmée
« C'est la dernière fois que tu me verras » : l'un des fils de Nasrallah révèle leurs derniers instants