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L’Iran met en garde les États-Unis contre de nouvelles arrestations
le 31 août 2007 à 00h00
L’Iran a mis en garde hier les États-Unis contre de nouvelles interpellations parmi ses citoyens en Irak, après la brève détention d’un groupe d’Iraniens par les forces américaines à Bagdad, affirmant que cela pourrait l’amener à ne plus coopérer avec Washington sur la sécurité. « Les Américains devraient agir à l’avenir en réfléchissant bien et avec réalisme, car sinon la situation de la sécurité en Irak va empirer et mènera l’Iran à ne plus coopérer avec eux dans ce domaine », a prévenu Mohammad Ali Hosseini, porte-parole de la diplomatie iranienne, cité par l’agence MEHR. Les États-Unis et l’Iran ont tenu quelques réunions, au niveau de leurs ambassadeurs en Irak, pour y discuter de la sécurité, mais aucune coopération dans ce domaine n’a vu le jour à ce stade. Washington accuse Téhéran de contribuer à l’insécurité en armant des groupes extrémistes chiites, ce que l’Iran dément. En outre, les autorités iraniennes ont considéré hier que le discours du président américain George W. Bush sur l’Irak était un signe de « désespoir politique » et ont appelé les Américains à « laisser la région aux mains de ses propriétaires ». « Les déclarations de Bush (de mardi) ne comprennent aucun point nouveau et traduisent l’indécision, le désespoir politique et un manque de sensibilité », a dit le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, cité par l’agence MEHR. Le ministre iranien a exprimé une série de recommandations pour une « sortie » américaine de la crise en Irak. Washington doit selon lui « en finir avec une approche purement sécuritaire et militaire, prêter attention aux causes de la crise, faire preuve de bon sens, laisser la région aux mains de ses propriétaires et respecter le vote du peuple ». Enfin, le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, a accusé l’Iran de poursuivre ses tirs d’obus dans le nord de l’Irak malgré les protestations émises par Bagdad, menaçant ainsi les relations entre les deux pays. Les dirigeants du Kurdistan irakien se plaignent de pilonnages transfrontaliers depuis la mi-août. L’Iran dit cibler les combattants séparatistes kurdes, dont les bases se trouvent du côté irakien de la frontière. Bagdad avait déjà connu des tensions semblables avec Ankara, pour des opérations militaires turques contre les séparatistes kurdes en territoire irakien.
L’Iran a mis en garde hier les États-Unis contre de nouvelles interpellations parmi ses citoyens en Irak, après la brève détention d’un groupe d’Iraniens par les forces américaines à Bagdad, affirmant que cela pourrait l’amener à ne plus coopérer avec Washington sur la sécurité. « Les Américains devraient agir à l’avenir en réfléchissant bien et avec réalisme, car sinon...
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