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Sacrée famille Pierre et Claude Brasseur

« Il existe trois sortes d’acteurs : les bons, les mauvais et les grands. Les grands acteurs sont des bons qui font des progrès. Les mauvais jouent toujours les mêmes rôles de la même façon. Un bon acteur n’est jamais arrivé. Un acteur arrivé est un acteur qui ne peut plus avancer. » C’est en ces mots que s’exprimait Pierre Brasseur. Pas seulement le monstre sacré du cinéma français, mais l’écrivain, le poète et l’auteur dramatique, ami des surréalistes. Marié à la comédienne Odette Joyeux, l’acteur fait d’abord des débuts dans le théâtre, mais c’est sa rencontre avec Jacques Prévert qui constituera un important tournant dans sa vie. S’il commence par acquérir sa popularité auprès du public par son interprétation dans Quai des Brumes de Marcel Carné, c’est surtout son rôle devenu inoubliable de Frédérick Lemaître dans Les enfants du paradis auprès de Jean-Louis Barrault et Arletty qui le propulse au rang des grands. Dans l’ombre de ce géant, son fils Claude aura du mal à se créer un prénom. Issu d’une famille d’artistes, le comédien qui fait ses premiers pas au théâtre ne tardera pas à se tourner vers les productions cinématographiques. Si on lui a souvent offert des rôles d’inspecteur ou de bandit dans des polars, son talent polyvalent et sa modestie dans le milieu vont lui valoir la reconnaissance de ses pairs dans deux films de potes : Un éléphant, ça trompe énormément, pour lequel il aura le César du meilleur second rôle, et Nous irons tous au paradis. Le César du meilleur acteur lui sera donné par la suite avec La guerre des polices. Une confirmation du talent de Brasseur fils qui n’aura de cesse durant toute sa carrière de faire des progrès et de ne pas se sentir comme étant « arrivé » Donc, un bon comédien, à en juger des affirmations de son père.
« Il existe trois sortes d’acteurs : les bons, les mauvais et les grands. Les grands acteurs sont des bons qui font des progrès. Les mauvais jouent toujours les mêmes rôles de la même façon. Un bon acteur n’est jamais arrivé. Un acteur arrivé est un acteur qui ne peut plus avancer. » C’est en ces mots que s’exprimait Pierre Brasseur. Pas seulement le monstre sacré du cinéma...