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Nouveau procès pour « Ali le Chimique », déjà condamné à mort

Le procès d’un des artisans de la répression sanglante de l’insurrection de mars 1991 dans le sud de l’Irak a débuté mardi à Bagdad. Ali Hassan al-Majid, connu sous le surnom de « Ali le Chimique », a comparu au milieu de 14 coincuplés devant le Haut Tribunal pénal irakien, qui siège dans la « zone verte » à Bagdad. Ministre de l’Intérieur lors des faits, après avoir été gouverneur militaire du Koweït envahi par l’Irak en août 1990, il a présidé à la répression qui a fait jusqu’à 100 000 victimes dans les provinces chiites du sud du pays. « J’ai été dans l’armée pendant 30 ans et je n’aurais jamais imaginé qu’ils puissent faire cela », a expliqué le premier témoin, un ancien soldat, Raybath Jabbar Risan, 65 ans. La mutinerie, commencée à Bassora, s’est transformée en révolte populaire et a gagné toutes les villes du Sud, notamment Najaf et Kerbala, centres religieux chiites. Raybath Jabbar Risan a raconté comment la garde républicaine a attaqué son village dans la province de Bassora. Environ 90 victimes et témoins seront entendus au cours de ce procès, selon l’accusation.
Le procès d’un des artisans de la répression sanglante de l’insurrection de mars 1991 dans le sud de l’Irak a débuté mardi à Bagdad. Ali Hassan al-Majid, connu sous le surnom de « Ali le Chimique », a comparu au milieu de 14 coincuplés devant le Haut Tribunal pénal irakien, qui siège dans la « zone verte » à Bagdad. Ministre de l’Intérieur lors des faits, après avoir été...