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Actualités - CHRONOLOGIE

Souhaid : Il n’y aura pas de candidat consensuel

L’ancien député Farès Souhaid s’est montré sceptique à l’égard de la possibilité de parvenir à un candidat consensuel pour l’élection présidentielle. « Nous voulons un candidat du 14 Mars qui puisse tisser de bonnes relations (avec toutes les parties) et consacrer Taëf comme référence constitutionnelle », a-t-il affirmé, exprimant sa conviction que « le futur président sera un membre du 14 Mars ». Quant à la déclaration qui lui a été attribuée et dans laquelle il aurait désigné Nayla Mouawad, Boutros Harb et Nassib Lahoud comme seuls candidats du 14 Mars, aux côtés de Samir Geagea et d’Amine Gemayel, l’ancien député a expliqué que ses propos remontent à plus de six mois lorsque, en réponse à la question d’un interlocuteur limitant le choix à ces 5 noms, il avait répondu que « la question n’était pas tranchée ». Et d’ajouter : « Au niveau national, nous ne sommes pas encore dans la phase de tri des noms, tous les candidats du 14 Mars étant compétents pour la fonction suprême ». Farès Souhaid a accusé « le camp syro-iranien de vouloir entraver le déroulement du scrutin présidentiel afin d’astreindre les États-Unis à négocier le tribunal international » (qui devrait juger les assassins présumés du président Rafic Hariri). Il a vu dans les propos du ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moallem, « qui a condamné les positions américaines et admis les positions françaises, le signe que les États-Unis ne veulent pas négocier l’élection présidentielle avec la Syrie ». M. Souhaid a salué « la mobilisation diplomatique américano-européenne qui cherche à concilier les points de vue afin de garantir le déroulement du scrutin présidentiel dans les délais constitutionnels ». « Le sommet franco-américain (qui s’est tenu récemment aux États-Unis) démontre que l’entente entre la France et les États-Unis est aussi solide qu’en septembre 2004, avant l’adoption de la 1559, reflétant ainsi la détermination de la communauté internationale à permettre l’élection à temps du futur président », a-t-il précisé. Farès Souhaid a finalement mis en garde contre « une phase d’agitation politique et peut-être même des troubles à l’approche de l’élection présidentielle, dans un contexte de crispation syro-américaine ».
L’ancien député Farès Souhaid s’est montré sceptique à l’égard de la possibilité de parvenir à un candidat consensuel pour l’élection présidentielle. « Nous voulons un candidat du 14 Mars qui puisse tisser de bonnes relations (avec toutes les parties) et consacrer Taëf comme référence constitutionnelle », a-t-il affirmé, exprimant sa conviction que « le futur...