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Gül réclame de l’Irak qu’il sécurise ses frontières pour bloquer le PKK

Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül a demandé hier à l’Irak d’empêcher les rebelles kurdes du PKK de franchir ses frontières, affirmant que la Turquie fera tout pour assurer la sécurité de ses citoyens. « Nous attendons de l’Irak qu’il assure la sécurité à ses frontières, ou, s’il n’y parvient pas, que les forces de la coalition le fassent, ou à défaut qu’il coopère avec ceux qui sont en mesure de régler le problème », a-t-il déclaré à l’occasion d’une conférence sur la sécurité à Istanbul. « La Turquie n’a de prétentions territoriales vis-à-vis d’aucun pays. Nous n’avons pas de problème de frontière avec notre voisin irakien, mais notre gouvernement est déterminé à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de nos citoyens », a-t-il ajouté. Les déclarations de M. Gül interviennent à un moment où les débats font rage en Turquie sur l’opportunité d’envoyer des troupes dans le nord de l’Irak y déloger les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une option soutenue par l’armée, le gouvernement se montrant plus réservé. La presse turque a fait état de projets d’établissement d’une zone tampon s’enfonçant jusqu’à 15 kilomètres à l’intérieur du territoire irakien le long de la frontière turque pour empêcher les infiltrations de rebelles. M. Gül a vigoureusement dénoncé ce que les Turcs considèrent comme étant l’inaction de Bagdad face au PKK, pendant que les rebelles multiplient depuis plusieurs semaines leurs actions en Turquie, se servant selon Ankara de l’Irak du Nord comme d’une base arrière. Un soldat turc a été tué dans des combats avec des rebelles dans une zone rurale de la province d’Elazig (Est), a annoncé hier l’agence de presse Anatolie. Les rebelles « peuvent agir sans aucun obstacle » en Irak, d’où ils « assurent la logistique et l’approvisionnement en armes » du mouvement, a insisté le ministre. « Ce qui est attristant, c’est qu’en dépit de tous les efforts de la Turquie en faveur de la sécurité, de la prospérité et de la stabilité de l’Irak, en dépit de toutes les possibilités de coopération, les autorités irakiennes n’ont rien fait pour empêcher les activités du PKK sur leur territoire », a accusé M. Gül.
Le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül a demandé hier à l’Irak d’empêcher les rebelles kurdes du PKK de franchir ses frontières, affirmant que la Turquie fera tout pour assurer la sécurité de ses citoyens.
« Nous attendons de l’Irak qu’il assure la sécurité à ses frontières, ou, s’il n’y parvient pas, que les forces de la coalition le fassent, ou à...