Le groupe ENEL a indiqué qu’il attendait une « clarification du cadre institutionnel européen » avant d’aller plus loin dans ses « initiatives à l’étranger ». À mots couverts, cela signifie que l’italien n’a pas renoncé à contrer la fusion entre Suez et GDF et pourrait lancer une OPA hostile. D’autant que le gouvernement français a...
Actualités - OPINION
À suivre cette semaine Suez : la partie n’est pas finie
Par Par l’équipe des marchés de FFA, le 13 mars 2006 à 00h00
Par l’équipe des marchés de FFA
Le groupe ENEL a indiqué qu’il attendait une « clarification du cadre institutionnel européen » avant d’aller plus loin dans ses « initiatives à l’étranger ». À mots couverts, cela signifie que l’italien n’a pas renoncé à contrer la fusion entre Suez et GDF et pourrait lancer une OPA hostile. D’autant que le gouvernement français a été sommé par Bruxelles de présenter des explications au sujet de la fusion entre Suez et Gaz de France, qui avait court-circuité les ambitions d’ENEL en France. Ce dernier espère maintenant obtenir un soutien européen et aurait, d’ores et déjà, obtenu les soutiens financiers pour lancer une offre pouvant atteindre 50 milliards d’euros, ce qui correspondrait à environ 39 euros par titre Suez. De nombreuses banques italiennes ont manifesté leur intention de participer à la mise en place d’un prêt syndiqué.
En cas de déclenchement de l’opération, ENEL, qui ne s’intéresse qu’à la branche énergie de Suez, devra trouver un, ou des partenaires, pour racheter la branche environnement : Veolia Environnement, qui s’était associé dans un premier temps à ENEL, mais avait renoncé après l’annonce de la fusion Suez/GDF, pourrait revenir dans le dossier d’autant qu’il s’intéresse également aux activités dans l’eau du groupe Suez et souhaite ainsi reprendre la gestion de sociétés de distribution d’eau communes avec Suez.
Le titre, dans la zone des 33 euros, semble être une bonne opportunité spéculative.
* Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour.
Par l’équipe des marchés de FFA
Le groupe ENEL a indiqué qu’il attendait une « clarification du cadre institutionnel européen » avant d’aller plus loin dans ses « initiatives à l’étranger ». À mots couverts, cela signifie que l’italien n’a pas renoncé à contrer la fusion entre Suez et GDF et pourrait lancer une OPA hostile. D’autant que le gouvernement français a...
Le groupe ENEL a indiqué qu’il attendait une « clarification du cadre institutionnel européen » avant d’aller plus loin dans ses « initiatives à l’étranger ». À mots couverts, cela signifie que l’italien n’a pas renoncé à contrer la fusion entre Suez et GDF et pourrait lancer une OPA hostile. D’autant que le gouvernement français a...
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