Rechercher
Rechercher

Actualités

Afghanistan Pressions sur Amsterdam pour envoyer des renforts à Kaboul

Kofi Annan, des responsables de l’OTAN, des ministres afghans mettaient la pression hier sur les députés néerlandais, à quatre jours d’une décision du Parlement, positive selon les analystes, sur un projet d’envoyer des renforts dans la région à risque du sud de l’Afghanistan. Le gouvernement s’est prononcé pour l’envoi de 1 200 à 1 400 hommes, mais, face à l’opposition de son opinion publique et de certains députés soutenant la coalition au pouvoir à La Haye, singulièrement du petit parti centriste D66, il a renvoyé cette décision au Parlement. Tandis que les députés entamaient des auditions à huis clos prévues pour durer onze heures, recevant séparément le commandant en chef de l’OTAN, le général américain James Jones, les ministres afghans des Affaires étrangères et de la Défense, Abdullah Abdullah et Abdul Rahim Wardak, ou encore l’ancien commandant de la force de l’OTAN en Afghanistan (Isaf), le général français Jean-Louis Py, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan appelait les Néerlandais à envoyer des renforts. Tout en assurant « ne pas vouloir se mêler de politique intérieure », M. Annan a expliqué que les employés de l’ONU et le monde entier avaient besoin de meilleures conditions de sécurité, à l’issue d’une brève rencontre avec le Premier ministre Jan Peter Balkenende. Il devrait coprésider aujourd’hui à Londres, avec le Premier ministre britannique Tony Blair et le président afghan Hamid Karzai, une conférence sur l’Afghanistan. Un refus des Pays-Bas « signifierait que les efforts internationaux en Afghanistan (...) pourraient aboutir à un échec », a dit M. Annan.

Kofi Annan, des responsables de l’OTAN, des ministres afghans mettaient la pression hier sur les députés néerlandais, à quatre jours d’une décision du Parlement, positive selon les analystes, sur un projet d’envoyer des renforts dans la région à risque du sud de l’Afghanistan. Le gouvernement s’est prononcé pour l’envoi de 1 200 à 1 400 hommes, mais, face à l’opposition...