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Actualités - CHRONOLOGIE

Sabeh : Houssam est un « menteur »

Le ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, a qualifié hier de « menteur » le témoin syrien Houssam Taher Houssam et estimé que ses contre-aveux n’étaient qu’une « bombe fumigène » jetée pour tenter « d’influer sur les conclusions » de l’enquête en cours sur le meurtre de Rafic Hariri. « Il existe un plan déterminé visant à tromper » les enquêteurs, a déclaré M. Sabeh, qui était interrogé par la Voix du Liban. Il a rappelé la teneur du communiqué publié la veille par le ministère de l’Intérieur, et dans lequel il est dit que Houssam avait lui-même insisté pour transmettre au ministre en personne les informations qu’il affirmait détenir et que cela avait finalement eu lieu après plusieurs appels de sa part au ministère. « Lorsque j’ai accepté de le recevoir, il m’a relaté ce qu’il prétendait avoir en sa possession. Je lui ai fait remarquer qu’il frappait à la mauvaise porte et qu’il fallait qu’il s’adresse directement à la commission d’enquête internationale. Il m’a répondu qu’il a voulu me voir dans une tentative d’arriver jusqu’à la commission. Aussitôt nous sommes entrés en contact avec les FSI et nous leur avons dit que cet homme voulait témoigner devant la commission. Ils l’ont alors pris en charge et assuré son déplacement jusqu’à Monteverde », a indiqué le ministre. « D’après ce que nous avons entendu de lui, j’estime que cet homme est un menteur et je pense qu’il avait mis au point dès le début un plan déterminé pour égarer l’enquête. Je crois aussi que cet individu souhaitait quelque rétribution financière et que, constatant qu’il n’y avait rien de cela, il a agi comme il l’a fait.» « Lorsqu’un individu affirme qu’on lui a proposé la somme de 1,3 million de dollars et qu’en fin de compte, il accepte de se rétracter pour ne toucher que 500 000 LL des FSI à la fin de chaque mois pour qu’il paye ses communications, on se rend compte de sa bassesse », a-t-il encore dit. Minimisant l’impact des contre-aveux de Houssam, M. Sabeh a souligné que l’enquête « n’est pas basée sur son témoignage » et que la commission a déjà entendu plus de 300 témoins. « Je ne pense pas qu’il y aura des répercussions. Je crois plutôt qu’il s’agit d’une bombe fumigène ou sonore jetée à la presse dans le but d’influer sur les résultats de l’enquête et non sur l’enquête en soi », a-t-il estimé.
Le ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, a qualifié hier de « menteur » le témoin syrien Houssam Taher Houssam et estimé que ses contre-aveux n’étaient qu’une « bombe fumigène » jetée pour tenter « d’influer sur les conclusions » de l’enquête en cours sur le meurtre de Rafic Hariri.
« Il existe un plan déterminé visant à tromper » les enquêteurs, a déclaré M....