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Damas appelle au retrait israélien des fermes « libanaises » de Chebaa

Dans son allocution à l’occasion du premier sommet euromed hier à Barcelone, le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, a naturellement insisté sur l’occupation israélienne qui perdure des territoires palestiniens, syrien et libanais. Et après avoir mis l’accent sur «la constance et la crédibilité de la Syrie dans son appréhension de la paix », il a demandé l’appui des partenaires européens afin que l’État hébreu se retire jusqu’aux frontières du 4 juin 1967, « ce qui inclut le Golan syrien, les fermes libanaises de Chebaa, ainsi que l’édification d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale ». Le chef de la diplomatie syrienne a réitéré l’attachement de son pays à la légalité internationale et aux résolutions onusiennes, mais il a de nouveau demandé à ce que l’application de celles-ci « ne soit pas arbitraire », et qu’il « n’y ait pas de différence entre une partie et une autre ». Il a rappelé l’article 25 de la charte des Nations unies, qui stipule que toutes les résolutions doivent être appliquées, soulignant au passage que « le peuple syrien se demande, à chaque fois qu’il entend parler d’ONU, pourquoi certaines résolutions sont exécutées et pas d’autres. Les Européens doivent savoir cela », a dit Farouk el-Chareh. Il a indiqué en outre que pour asseoir véritablement la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, « il faudrait que l’un des principaux objectifs de Barcelone soit atteint : l’éradication des armes de destruction massive, nucléaires, biologiques et chimiques ». Et avant de rappeler, incidemment, que la Syrie « tient à aider la commission d’enquête internationale (sur l’assassinat de Rafic Hariri) parce que c’est dans son intérêt et celui du Liban, deux pays voisins indépendants, deux partenaires dont les intérêts communs sont illimités », Farouk el-Chareh a consacré une partie importante de son discours à la politique syrienne concernant l’Irak. « Nous avons pris des mesures concrètes pour maîtriser notre frontière avec l’Irak et contrôler les points de passage en Syrie et le flux de jeunes Arabes ; nous avons contribué aux efforts arabes afin que se tienne la conférence de réconciliation nationale irakienne », s’est défendu le ministre syrien, insistant sur l’appui de Damas à l’opération politique en cours en Irak, « qui devrait réunir toutes les parties, parce que nous sommes attachés à l’édification d’un Irak unifié ». Il a également évoqué la nécessité de voir le peuple irakien décider « lui-même de son avenir, sans ingérences étrangères ». Enfin, Farouk el-Chareh a évoqué les « mesures prises par la Syrie sur le plan des réformes et de la modernisation », soulignant les efforts en vue « d’amender la loi sur les imprimés, créer une nouvelle loi sur les partis qui renforcerait le pluralisme politique, réformer le système judiciaire et lutter contre la corruption ».
Dans son allocution à l’occasion du premier sommet euromed hier à Barcelone, le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, a naturellement insisté sur l’occupation israélienne qui perdure des territoires palestiniens, syrien et libanais. Et après avoir mis l’accent sur «la constance et la crédibilité de la Syrie dans son appréhension de la paix », il a demandé...