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En gros plan Art et essai, un rêve obstiné
le 24 novembre 2005 à 00h00
C’est dans les années 50 qu’a été créée, à Paris, l’Association française des cinémas d’art et d’essai (Afcae), que devait suivre la Confédération internationale des cinémas d’art et d’essai (CICAE) dont allait faire partie, à Beyrouth, le Studio Clemenceau (eh oui !). Pour soutenir le cinéma de qualité et aider à la découverte de nouveaux cinéastes trop peu connus : en multipliant cycles, rétrospectives et hommages. L’Afcae existe toujours et ne se porte pas mal du tout. Elle avait été présidée par Jean Lescure, qui était aussi un poète (et qui vient de disparaître), assisté de Simone Lancelot, toujours fidèle au poste. Soutenue par la fidélité d’un public passionné du septième art. En somme, une merveilleuse aventure, jusqu’à en être insolite.
Au Liban, l’art et essai aurait dû, aurait pu exister. Mais il nous est sans doute interdit de rêver. Ce n’est pas tellement une question de salle(s), mais d’entente et de bonne volonté. Les programmes ? Pour s’en tenir à la programmation en cours, des titres comme La chute, Ladies in Lavender, A History of Violence et, bientôt, Broken Flowers méritent le label « art et essai ». Il y aurait beaucoup à dire – et à redire. Mais à quoi bon ?
J.-P. GOUX-PELLETAN
C’est dans les années 50 qu’a été créée, à Paris, l’Association française des cinémas d’art et d’essai (Afcae), que devait suivre la Confédération internationale des cinémas d’art et d’essai (CICAE) dont allait faire partie, à Beyrouth, le Studio Clemenceau (eh oui !). Pour soutenir le cinéma de qualité et aider à la découverte de nouveaux cinéastes trop peu connus...
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