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Actualités - OPINION

Échos de Syrie Une nouvelle loi donne plus de flexibilité au secteur public

Par Jihad YAZIGI Le secteur public syrien bénéficiera d’une plus grande flexibilité en matière de gestion, grâce à la loi numéro 2 promulguée par décret présidentiel le 9 janvier dernier. La nouvelle loi est une étape importante sur la voie de l’augmentation de l’efficacité et de la compétitivité des institutions et des entreprises publiques. Ce secteur souffre d’innombrables problèmes de bureaucratie, de corruption, d’équipements obsolètes, de sous-investissements, de mauvaise communication et surtout d’absence de compétences managériales. La loi fait de chacune des compagnies une institution indépendante et offre à la direction une série d’options pour relancer l’activité, dont la possibilité de contracter avec des équipes privées de gestion, d’obtenir des prêts et des facilités de crédit auprès des banques privées et publiques, de créer des joint-ventures, etc. Les compagnies du secteur public bénéficieront aussi des incitations prévues par la loi numéro 10, y compris une période de grâce fiscale et une exemption de taxes douanières sur les équipements importés dans le cadre de nouveaux investissements. Cette dernière mesure est importante, car beaucoup d’entreprises publiques se plaignaient de ne pas être en mesure de concurrencer le secteur privé qui bénéficie d’une certain nombre d’incitations à l’investissement. De plus, 10 % des bénéfices annuels seront consacrés aux employés de ces compagnies. La loi sur le secteur public était attendue depuis longtemps. Bien qu’elle n’aille pas jusqu’à préconiser ouvertement la privatisation, elle est considérée par beaucoup d’experts comme une première étape dans cette direction. S’il restait encore un doute, le ministre de l’Économie, Amer al-Lotfi, l’a dissipé en reconnaissant, dans une interview à Techrine, que la privatisation des entreprises publiques demeurait une « option ». Les autorités syriennes avaient très rarement évoqué la privatisation comme une option de la politique économique et le mot était encore tabou très récemment. En coopération avec :The Syria report editor@syria-report.com
Par Jihad YAZIGI

Le secteur public syrien bénéficiera d’une plus grande flexibilité en matière de gestion, grâce à la loi numéro 2 promulguée par décret présidentiel le 9 janvier dernier.
La nouvelle loi est une étape importante sur la voie de l’augmentation de l’efficacité et de la compétitivité des institutions et des entreprises publiques. Ce secteur souffre d’innombrables problèmes de bureaucratie, de corruption, d’équipements obsolètes, de sous-investissements, de mauvaise communication et surtout d’absence de compétences managériales.
La loi fait de chacune des compagnies une institution indépendante et offre à la direction une série d’options pour relancer l’activité, dont la possibilité de contracter avec des équipes privées de gestion, d’obtenir des prêts et des facilités de...