Le plus souvent, il s’agit...
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Psychomotricité et travail scolaire (photo)
Par Claire GEBEYLI, le 04 mai 2004 à 00h00
Spécialisation relativement récente, la psychomotricité vole au secours des enfants en difficulté. Hyperactifs, maladroits, excessivement lents ou apathiques, affublés de tics ou autres difficultés inquiétantes pour l’évolution, ces jeunes sont parfaitement traités à l’aide de jeux et de différentes techniques les mettant parfaitement à l’aise.
Le plus souvent, il s’agit d’enfants accusant des retards scolaires. Mais des jeunes caractériels ou des hyperactifs enregistrent de notables progrès grâce à cette approche psychopédagogique.
Ainsi, dans le cas d’anomalies mineures, il s’agit pour le thérapeute de réconcilier l’enfant avec son corps, en l’aidant à devenir autonome, tout en repérant les raisons psychiques qui le perturbent et sont à l’origine de son trouble.
Généralement, il s’agit d’enfants éveillés, voire intelligents.
En fait, aux yeux des spécialistes en psychomotricité, n’importe quel enfant peut être sujet à des troubles passagers ou simples.
Un enfant intelligent et vif peut accuser un retard scolaire, avoir une mauvaise orientation dans l’espace, ou encore mal marcher, écrire très mal ou se cogner à répétition sur les meubles ou les obstacles.
Il peut également être très nerveux ou trop passif, angoissé, solitaire ou mal intégré dans son environnement scolaire.
Se réconcilier avec son corps
Face à des problèmes semblables, la tâche du psychomotricien consiste, une fois de plus, à le réconcilier avec son corps. D’arriver aussi, graduellement, à l’inciter à gagner son autonomie, en repérant les «nœuds» psychologiques, voire les troubles qui en sont l’origine et la cause.
De ce genre de thérapie sont écartés les enfants présentant un trouble passager, disons «un problème».
Les autres sont soumis à un examen fouillé de leur tonus, le rythme, la dextérité manuelle, la représentation que le petit a de sa personne.
Une dizaine de séances
L’enfant est ensuite pris en charge par le psychomotricien pour une série de dix séances.
Sont utilisées: des techniques de relaxation, d’expression corporelle, la danse, la musique, les arts plastiques. Mais, par-dessus tout, en dénominateur commun: le jeu.
Lorsque l’enfant est pris en charge rapidement, les résultats, semble-t-il, sont spectaculaires.
Claire GEBEYLI
Spécialisation relativement récente, la psychomotricité vole au secours des enfants en difficulté. Hyperactifs, maladroits, excessivement lents ou apathiques, affublés de tics ou autres difficultés inquiétantes pour l’évolution, ces jeunes sont parfaitement traités à l’aide de jeux et de différentes techniques les mettant parfaitement à l’aise.
Le plus souvent, il s’agit...
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