Le gouvernement fédéral américain et la banque américaine Citigroup travaillent à la création d’une coentreprise de 200 millions de dollars destinée à garantir le financement d’importations en Irak, a-t-on appris de source fédérale.
Le joint-venture, dont les fonds seraient garantis par les revenus pétroliers de l’Irak, autoriserait certaines banques irakiennes à émettre des lettres de crédit.
« Des discussions préliminaires sont en cours sur cette idée. Les détails doivent être fixés », a déclaré Larry Spinelli, le porte-parole de l’Overseas Private Investment Corp. (Opic), une agence fédérale américaine chargée de promouvoir des investissements privés à l’étranger.
Le porte-parole de l’Opic a ajouté que ce plan de financement, auquel Citigroup contribuerait à hauteur de 150 millions de dollars et l’agence gouvernementale à hauteur de 50 millions, servirait à stabiliser et à apporter de la crédibilité aux établissements bancaires irakiens.
« Une part cruciale du développement économique de l’Irak (...) est de commencer à apporter des crédits au système économique », a expliqué Larry Spinelli.
À l’heure actuelle, les importations irakiennes sont principalement financées en liquide par la Trade Bank irakienne et d’autres établissements bancaires.
Le projet développé par l’Opic et le numéro un mondial des services financiers introduirait la possibilité pour les banques irakiennes d’émettre des lettres de crédit.
Dans le cas d’une lettre de crédit non honorée, l’Opic et Citigroup garantiraient sa valeur et récupéreraient leur mise auprès du Fonds de développement pour l’Irak (DFI), l’organisme géré par les États-Unis qui contrôle les revenus pétroliers.
« C’est du partage de risques », a poursuivi Larry Spinelli. Une porte-parole de Citigroup a refusé de commenter ce projet.
Mais avant que ce programme ne voie le jour, il devra être soumis à un processus parlementaire de notification.
En outre, il pourrait être menacé par la proximité du transfert de souveraineté à de nouvelles autorités irakiennes, que les États-Unis ont fixé au 30 juin prochain. Après cette passation des pouvoirs, le DFI ne sera en effet plus contrôlé par les États-Unis, mais par la Trade Bank irakienne.
« Notre espoir, c’est que quel que soit le gouvernement à venir, il considérera ce projet comme une chose positive et la poursuivra. C’est notre espoir, mais rien ne les y contraindra », a reconnu le porte-parole de l’Opic.
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Le gouvernement fédéral américain et la banque américaine Citigroup travaillent à la création d’une coentreprise de 200 millions de dollars destinée à garantir le financement d’importations en Irak, a-t-on appris de source fédérale.
Le joint-venture, dont les fonds seraient garantis par les revenus pétroliers de l’Irak, autoriserait certaines banques irakiennes à émettre des lettres de crédit.
« Des discussions préliminaires sont en cours sur cette idée. Les détails doivent être fixés », a déclaré Larry Spinelli, le porte-parole de l’Overseas Private Investment Corp. (Opic), une agence fédérale américaine chargée de promouvoir des investissements privés à l’étranger.
Le porte-parole de l’Opic a ajouté que ce plan de financement, auquel Citigroup contribuerait à hauteur de 150 millions de...