« Ces propos, qui concordent avec les discours concernant un retrait imminent des forces israéliennes des fermes de Chébaa, cherchent à plonger à nouveau le Liban au cœur d’une spirale de conflits régionaux, dont il a déjà payé cher le prix. Le Liban a toujours été une arène pour les guerres des autres et il a payé la facture du conflit israélo-arabe au nom de l’ensemble des pays arabes », a affirmé M. Gemayel.
« Nous remercions la résistance pour le rôle qu’elle a assumé au niveau de la libération du territoire libanais. Mais cette action n’aurait jamais pris une envergure nationale sans l’appui du peuple libanais tout entier (...) », a-t-il indiqué.
« Par ailleurs, la décision de faire la guerre et la paix ne saurait être unilatérale et ne doit donner lieu à aucune surenchère venant de qui que ce soit. Il s’agit d’une décision qui revient au peuple libanais, toutes tendances confondues », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Le peuple ploie sous les dettes et souffre de la crise économique et de l’hémorragie des jeunes qui émigrent : il ne peut admettre que son territoire soit à nouveau utilisé comme théâtre de conflits qu’il ne pourrait supporter. »
M. Gemayel a enfin appelé le pouvoir à se prononcer sur les propos de Hassan Nasrallah et à consulter le peuple par référendum avant de prendre position sur une question qui doit bénéficier d’une large couverture nationale.
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