Le ministre d’État palestinien chargé des Relations extérieures, Nabil Chaath, qui se trouve au Liban depuis une semaine, est intervenu brièvement « au nom de Abou Ammar » pour souligner que « la construction du mur est une initiative raciste qui vise à diviser la terre palestinienne ». S’adressant aux réfugiés installés au Liban depuis la création de l’État hébreu en 1948 et à qui Israël refuse le droit au retour, M. Chaath a tenté d’apaiser leur crainte. « Le futur État palestinien sera aussi celui de la diaspora, les réfugiés du Liban y auront leur place à l’instar des Palestiniens qui se trouvent à Naplouse ou à Jérusalem (annexée en 1967) », a-t-il ajouté.
Nabil Chaath avait estimé vendredi à Beyrouth que le droit des Palestiniens au retour dans leur foyer n’est plus une illusion et qu’il est garanti par la « feuille de route », le meilleur plan de paix israélo-palestinien jamais conclu, selon lui, avec Israël. Mais le porte-parole israélien, Avi Pazner, lui avait rétorqué que son pays « n’a nullement l’intention, dans aucune condition et dans aucun cadre, d’accepter le retour de réfugiés dans des villes israéliennes ».
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Autosécurité : Nadim Gemayel veut rouvrir « Les Yeux d'Achrafieh »