« Je n’ai montré mes œuvres à personne au cours des 10 dernières années », a confié l’actrice lors d’une conférence de presse, soulignant qu’elle avait attendu d’« être sûre » qu’elles valaient d’être exposées et qu’elle « avait réalisé son rêve ». Les sculptures « me ressemblent et reflètent comme un miroir magique ma personnalité, avec un caractère fort et des émotions fortes », a-t-elle souligné.
Trente-huit sculptures, de style classique en bronze doré et peint de turquoise ou en marbre, représentant, pour la plupart, l’actrice dans les rôles qu’elle a joués, seront exposées jusqu’au 10 août.
« Notre musée s’intéresse au phénomène de la deuxième vocation», a souligné Irina Antonova, directrice du musée Pouchkine, qui a déjà exposé des œuvres du poète Andre Voznessenski, du musicien Sviatoslav Richter et du cinéaste Serguei Eisenstein.
Le langage artistique de Gina Lollobrigida ne « s’inscrit pas dans les tendances de l’art moderne, il est plus traditionnel, mais il faut être ouvert à toutes les formes de l’art », a-t-elle ajouté.
Gina Lollobrigida est arrivée à Moscou la semaine dernière pour assister au 25e Festival international du cinéma (20-29 juin) lors duquel sera notamment présentée une rétrospective de ses films.
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