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Actualités - REPORTAGES

Arabie Un nouveau rapport d'Amnesty critique la justice séoudienne

Amnesty International dénonce dans un nouveau rapport publié à Lausanne et à Londres, les arrestations arbitraires, les aveux forcés, l’absence de droits pour la défense, les détentions de longue durée et les exécutions. «La séparation des pouvoirs n’existe pas en Arabie séoudite», souligne l’organisation internationale dont la section suisse est basée à Lausanne, dans un nouveau rapport intitulé : «Arabie séoudite : une justice inique». En mars dernier, Amnesty avait publié un premier rapport particulièrement critique sur l’Arabie séoudite, avant l’ouverture de la session annuelle à Genève de la Commission des droits de l’homme de l’Onu. Dans cette étude, Amnesty dénonçait notamment le régime de «terreur et d’injustice» et de «nombreuses violations des droits de l’homme» dans ce pays, favorisé, selon l’organisation, par le silence complice de pays dépendant de son pétrole. Ryad avait rejeté ces accusations et s’était déclaré prêt à accepter la visite d’un rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des magistrats comme l’a demandé la Commission des droits de l’homme. Dans ce second document, Amnesty International relève que «le système de justice pénal (séoudien) se déroule dans le secret, qu’il viole systématiquement les droits fondamentaux, en particulier ceux des minorités». «La Justice séoudienne est discriminatoire en fonction du sexe, de la nationalité, de la religion et du statut social de la personne concernée», souligne Amnesty. Pour l’organisation, «l’Arabie séoudite ne respecte pas les standards internationaux» en matière judiciaire : arrestations et détentions arbitraires, détenus non informés des charges pesant contre eux, procès sommaires et secrets, absence d’avocats, manque de procédure d’appel, aveux extorqués sous la torture.
Amnesty International dénonce dans un nouveau rapport publié à Lausanne et à Londres, les arrestations arbitraires, les aveux forcés, l’absence de droits pour la défense, les détentions de longue durée et les exécutions. «La séparation des pouvoirs n’existe pas en Arabie séoudite», souligne l’organisation internationale dont la section suisse est basée à Lausanne, dans un...