Ciné-Club de l’Iesav : – Lundi 15, à 19h : Merci pour le chocolat, film français de Claude Chabrol (2000), avec Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, Anna Mouglalis, Michel Robin et Mathieu Simonet (durée: 1h39). Le 52e film de Chabrol, tout en étant déroutant, reste fidèle aux constantes de l’œuvre de l’auteur. Nous sommes toujours en milieu bourgeois, une famille qui prospère grâce au commerce du chocolat. Un huis clos aussi, où les personnages se plaisent à être énigmatiques. La musique (classique) joue un rôle important dans l’intrigue, feutrée et troublante. Isabelle Huppert domine l’interprétation, flanquée d’un Dutronc inquiétant, au jeu tout en nuances. – Iesav/USJ, théâtre Beryte, rue de Damas. Ciné-Club de l’École supérieure des affaires: – mardi 16, à 20h40, «Cycle Oliver Stone» : Platoon, film américain (1986), avec Tom Berenger, Willem Dafoe, Charlie Sheen, Johnny Depp et Forest Whitaker (durée: 2h.) Coïncidence: ce film est comme une suite (sur le terrain) au We Were Soldiers de Randall Wallace. Platoon, une des premières approches sans concessions de la guerre du Vietnam au cinéma, montre la dégradation – surtout morale –– d’un jeune Américain confronté à de terribles révélations. Un réalisme qui a valu à Platoon l’Oscar du meilleur film. – ESA, rue Clemenceau. l Ciné-Club du Centre culturel français : – Mercredi 17, à 19h15: suite du cycle «L’étranger, ça commence en France» : Toni, un film de Jean Renoir (1934/35), avec Charles Blavette, Celia Montalvan, Max Dalban et Jenny Helia (durée: 1h40). Précurseur du néoréalisme italien, Toni est aussi un des premiers films français ayant parlé de l’immigration (en son époque). L’intrigue sentimentale ne nuit en rien à la vérité de l’aspect social du film. Un classique. – Salle Montaigne, du CCF, rue de Damas. Ciné-Club de l’Alba : – Ce soir même, vendredi 12, à 19h: Do the Right Thing, film américain de Spike Lee (1989), avec Ossie Davis, Ruby Dee, Danny Aiello, John Turturro, John Savage, Rosie Perez et l’auteur (durée : 2h). Où il est démontré – non sans clichés à l’appui – que la vie dans une communauté noire (à Brooklyn) peut ressembler à celle des Blancs à problèmes, n’importe où ailleurs aux États-Unis. Pas mal, mais quelque peu surfait – comme son auteur. – Alba.