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Actualités - CHRONOLOGIE

JO-2002 Le cinquième cas de dopage est un hockeyeur bélarusse

Le cinquième et, en principe, dernier cas de dopage officiellement enregistré lors des Jeux d’hiver de Salt Lake City (8 au 24 février) concerne le joueur de hockey sur glace bélarusse Vassili Pankov. L’annonce en a été faite hier par le club allemand d’Augsbourg, dont Pankov porte les couleurs, qui a confirmé une information de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF). Sans donner l’identité de l’athlète, celle-ci avait indiqué avoir été avertie par le Comité international olympique (CIO) que des traces de nandrolone (stéroïde anabolisant) avaient été détectées dans les urines du joueur, lors d’un contrôle pratiqué le 23 février à l’issue du match perdu (7-2) par son équipe contre la Russie pour la médaille de bronze du tournoi olympique. Pankov a été suspendu sine die, tant par son club que par l’IIHF, en attendant la fin de la procédure en cours devant le CIO. Avant ce hockeyeur, quatre cas de dopage aux JO d’hiver 2002 avaient été rendus publics. Pendant les Jeux, le skieur de fond espagnol Johann Muehlegg et deux de ses consœurs russes, Larissa Lazutina et Olga Danilova, ont été convaincus de s’être dopés à la darbepoetin alfa, une substance apparentée à l’érythropoïétine (EPO, hormone peptidique stimulant la fabrication de globules rouges). Procédure Muehlegg et Lazutina ont été privés par le CIO de leur médaille d’or acquise après leur contrôle positif (50 km classique pour l’Espagnol, 30 km classique pour la Russe). Mardi, le skieur alpin britannique Alain Baxter a lui-même révélé avoir fait l’objet d’un contrôle positif à la méthamphétamine (dérivé d’amphétamines, psychostimulant) le 23 février, à l’issue du slalom dont il avait remporté la médaille de bronze. Son affaire est encore en cours de procédure devant le CIO. Des traces de nandrolone ont également été trouvées pendant les Jeux dans les urines de la patineuse de vitesse bélarusse Yiulia Pavlova, mais ce cas n’a pas été officiellement répertorié en raison d’un vice de procédure. Au total 1 960 tests antidopage ont été effectués durant les JO de Salt Lake City : 1 222 tests sanguins et 738 contrôles urinaires (642 pratiqués à l’issue des épreuves, 96 avant la compétition). Les tests sanguins n’étaient destinés qu’à vérifier le taux d’hémoglobine. En cas d’anormalité, un contrôle urinaire était ordonné afin de détecter une prise éventuelle d’EPO ou de produit apparenté. En outre, le CIO a ouvert le 28 février une enquête après la découverte de matériel de transfusion sanguine dans une maison occupée par l’équipe d’Autriche de ski de fond lors des Jeux olympiques de Salt Lake City. Avant ces Jeux et depuis la mise en œuvre de contrôles antidopage aux JO d’hiver en 1968 (Grenoble), seuls cinq cas avaient été répertoriés : 1 en 1972 (Sapporo), 2 en 1976 (Innsbruck), 1 en 1984 (Sarajevo) et 1 en 1988 (Calgary).
Le cinquième et, en principe, dernier cas de dopage officiellement enregistré lors des Jeux d’hiver de Salt Lake City (8 au 24 février) concerne le joueur de hockey sur glace bélarusse Vassili Pankov. L’annonce en a été faite hier par le club allemand d’Augsbourg, dont Pankov porte les couleurs, qui a confirmé une information de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF). Sans donner l’identité de l’athlète, celle-ci avait indiqué avoir été avertie par le Comité international olympique (CIO) que des traces de nandrolone (stéroïde anabolisant) avaient été détectées dans les urines du joueur, lors d’un contrôle pratiqué le 23 février à l’issue du match perdu (7-2) par son équipe contre la Russie pour la médaille de bronze du tournoi olympique. Pankov a été suspendu sine die, tant par...