Actualités - CHRONOLOGIE
L’audience du procès Milosevic annulée hier après un incendie au TPI
le 06 mars 2002 à 00h00
L’audience qui devait être consacrée hier au procès de Slobodan Milosevic a été annulée après qu’un incendie, rapidement maîtrisé, eut éclaté dans la cantine du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a-t-on appris auprès d’un porte-parole du TPI. «Il n’y aura pas d’audience dans le procès de Slobodan Milosevic aujourd’hui», a indiqué ce porte-parole Jim Landale. Les autres audiences du TPI ont également été annulées. Les bâtiments du tribunal ont été évacués pendant près de 2h30, entre 07h40 GMT et 10h10 GMT. L’ensemble du personnel du tribunal et les journalistes qui suivent le procès de l’ancien président yougoslave pour génocide et crimes de guerre – en tout plusieurs centaines de personnes – ont été évacués vers le Palais des congrès de La Haye, situé en face du tribunal. Slobodan Milosevic a été immédiatement reconduit au centre de détention du TPI, dans un faubourg de La Haye, a indiqué son avocat, Me Zdenko Tomanovic. «Il s’agit d’un accident. Nous pensons que c’est une friteuse dans la cantine qui a provoqué l’incendie», a déclaré Nicholas Innel, responsable de la sécurité au tribunal. Le sinistre a pu être rapidement maîtrisé mais la fumée qui a envahi le bâtiment du TPI, une ancienne compagnie d’assurances en forme de V, a provoqué des dommages mineurs et a empêché une reprise rapide des activités.
L’audience qui devait être consacrée hier au procès de Slobodan Milosevic a été annulée après qu’un incendie, rapidement maîtrisé, eut éclaté dans la cantine du Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie, a-t-on appris auprès d’un porte-parole du TPI. «Il n’y aura pas d’audience dans le procès de Slobodan Milosevic aujourd’hui», a indiqué ce...
Les plus commentés
Geagea réclame implicitement la dissolution des Soldats du Seigneur après une rixe meurtrière à Achrafieh
Présidentielle au Liban : « Il ne faut pas se dépêcher pour élire n'importe qui », estime Massad Boulos
À Nabatiyé, la désillusion face au lourd prix de la « résistance »