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Actualités - CHRONOLOGIE

États-Unis Bush aurait mis en place un cabinet fantôme après les attentats

Le président américain George W. Bush a ordonné, après les attentats du 11 septembre et dans la crainte d’une attaque nucléaire contre Washington, la mise en place d’un gouvernement fantôme composé d’une centaine de personnes vivant et travaillant au secret, rapporte vendredi le Washington Post. La mise en place de ce gouvernement – toujours en fonctionnement – constituait une activation d’un «Plan de continuité des opérations» datant de la guerre froide, selon le quotidien. Selon le journal, qui cite trois responsables ayant une connaissance directe de ce gouvernement fantôme, la crainte que des terroristes du réseau el-Qaëda d’Oussama Ben Laden soient en possession d’une arme nucléaire portable avait motivé l’activation de ce plan. Une centaine de hauts responsables représentant les ministères américains ont dû quitter leur famille et leur lieu de travail habituel pour vivre et travailler dans deux lieux secrets, des «fortifications» de la côte est, écrit le journal. Le Washington Post précise que dès la fin du mois d’octobre, des rotations de 90 jours ont été mises en place pour ce que les responsables – dont l’identité n’a pas été révélée – ont surnommé ironiquement «la corvée de bunker». La mise en place de ce gouvernement est un complément aux mesures prises concernant le vice-président Dick Cheney, qui depuis cinq mois travaille et vit la plupart du temps dans un lieu tenu secret pour assurer la continuité constitutionnelle du gouvernement au cas où le président serait tué.
Le président américain George W. Bush a ordonné, après les attentats du 11 septembre et dans la crainte d’une attaque nucléaire contre Washington, la mise en place d’un gouvernement fantôme composé d’une centaine de personnes vivant et travaillant au secret, rapporte vendredi le Washington Post. La mise en place de ce gouvernement – toujours en fonctionnement – constituait une activation d’un «Plan de continuité des opérations» datant de la guerre froide, selon le quotidien. Selon le journal, qui cite trois responsables ayant une connaissance directe de ce gouvernement fantôme, la crainte que des terroristes du réseau el-Qaëda d’Oussama Ben Laden soient en possession d’une arme nucléaire portable avait motivé l’activation de ce plan. Une centaine de hauts responsables représentant les ministères...