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Actualités - CHRONOLOGIE

TENNIS - Monte-Carlo Jérôme Golmard dans le dernier carré

Jérôme Golmard a fait preuve d’une belle détermination pour décrocher vendredi son billet pour le dernier carré de l’open de tennis de Monte-Carlo en battant le deuxième joueur mondial, Carlos Moya. Le Français, 25e à l’ATP Tour en début de semaine et nouveau numéro un tricolore après la défaite prématurée de Cédric Pioline, s’est imposé au tenant du titre espagnol sur le score de 6-7 6-3 6-0 après plus de deux heures de jeu. «Je crois que je n’ai jamais joué comme je l’ai fait dans le troisième set. Je n’ai pas raté une balle, j’ai joué hyper juste et je lui ai fait très mal en coup droit. J’ai réussi des coups incroyables», a-t-il déclaré sur le court central du Monte-Carlo Country Club. Dès le début de la rencontre, Jérôme Golmard – vainqueur cette saison du tournoi de Dubaï – a donné le ton pour prendre rapidement l’avantage 4-2 40/15 sur le service du dernier vainqueur de Roland-Garros. Mais Carlos Moya – qui n’avait jamais battu le Français en deux précédentes rencontres, sur surface rapide – sut profiter d’un moment de crispation du «Djé» pour recoller au score et enlever la première manche au jeu décisif, sept points à quatre. «Dans ce set, j’ai dépensé beaucoup d’énergie pour finalement perdre au tie-break. J’étais en colère et j’ai eu envie de m’accrocher», a expliqué Jérôme Golmard. Neuf jeux d’affilée pour Golmard Au deuxième set, il fit le break au huitième jeu en jouant quatre coups gagnants – un retour, deux coups droits et un revers – pour mener 5-3. Sur son jeu de service, le Français fut mis en danger, offrant même à Carlos Moya une occasion de revenir à 5-4. Mais un ace remit rapidement les pendules à l’heure. Golmard prenait l’avantage et concluait finalement le set d’un service gagnant. La suite n’allait plus être qu’un long calvaire pour Carlos Moya, qui perdit son service d’entrée dans la manche décisive. L’Espagnol n’allait plus remporter le moindre jeu, laissant Jérôme Golmard – pourtant victime de crampes dues à une contracture à la cuisse droite – s’imposer 6-0 dans le troisisème set après deux heures et neuf minutes de match. En demi-finale, le Français rencontrera le Chilien Marcelo Rios, tête de série numéro neuf et vainqueur de l’épreuve en 1997, qui a battu l’Australien Mark Philippoussis, tête de série numéro cinq, en trois sets 6-2, 6-7 (7/2), 6-4. L’autre demi-finale opposera l’Espagnol Felix Mantilla, numéro quinze, au Brésilien Gustavo Kuerten, numéro treize et vainqueur des Internationaux de France il y a deux ans. Mantilla confirme L’Espagnol Félix Mantilla (N.15) a confirmé vendredi son excellente forme actuelle, en se qualifiant pour les demi-finales du tournoi de tennis de Monte-Carlo aux dépens de son compatriote Albert Costa (N.10), 6-4, 6-7 (2/7), 7-6 (7/4). Mantilla, vainqueur à Barcelone dimanche dernier, n’a pas eu la partie facile face à Albert Costa, qui l’avait déjà battu à cinq reprises en six rencontres. Ce premier quart de finale qui se disputait sous un ciel véritablement azuréen, opposant deux Espagnols spécialistes de la terre battue, a enflammé le Central. La rencontre est restée indécise jusqu’au bout. Albert Costa, mené 6-4, 4-1, a sauvé une balle de match dans le second set. Mais, variant son jeu en alternant amorties et montées au filet, il est revenu pour mener à son tour 5-2 dans le dernier set. Mantilla a bataillé pour sauver quatre balles de match dans le 9e jeu du dernier set et les deux amis se retrouvaient pour jouer un jeu décisif dans le dernier set. La tension était extrême, et, à 3 partout, les deux joueurs ont fait tour à tour une double faute. Mais c’est Costa qui craquait et s’inclinait finalement 7-4. Mantilla rencontrera samedi le Brésilien Gustavo Kuerten, tête de série N.13, qui a impressionné en se débarrassant facilement en deux sets, 6-3, 6-3, de l’Américain Vincent Spadea, 33e joueur mondial. Ce dernier faisait un peu figure d’épouvantail après avoir sorti auparavant l’ex-champion du monde junior, le Suisse Roger Federer 7-6 (7/3), 6-0, la tête de série N.6 le Slovaque Karol Kucera 6-4, 6-3, et l’Espagnol Francisco Clavet 6-2, 6-0. Déclarations Jérôme Golmard (Fra), vainqueur de Carlos Moya (Esp/N.1): «J’ai une petite élongation à la cuisse droite qui a provoqué des crampes. Je prends toujours beaucoup de risques. J’étais tout le temps sur la balle et en revers j’ai fait très mal. Il devait être un peu dégoûté parce que je ne ratais pas un point. J’étais bien, je sais pas... Je n’avais jamais surclassé personne comme aujourd’hui dans le dernier set. Sinon, ça se saurait! J’enchaîne les victoires, les bons résultats, ce qui est nouveau pour moi. J’ai joué un match super et je suis très heureux. Ça fait un moment que je jouais bien sur terre battue et j’avais envie de le prouver ici. Petit à petit, je me suis construit un physique et je suis en train d’éclater. Après avoir perdu le premier set, j’ai un peu accusé le coup. Puis, j’ai essayé de bien lâcher mes coups. Je me suis alors un peu libéré et j’ai joué sans trop me poser de questions. Je suis actuellement à un niveau où je peux inquiéter les meilleurs. J’étais bien, je me suis accroché du début à la fin et je me suis fait plaisir quand j’ai pu dérouler sur la fin». Carlos Moya (Esp/N.1), battu par Jérôme Golmard (Fra): «Mon doigt (une ampoule, ndlr) n’a pas été un problème. Il a été meilleur que moi, c’est tout. Il a fait un excellent match, il a pris beaucoup de risques. Sur une autre surface, le score aurait été identique. Je n’ai jamais vu un joueur toucher autant les lignes que lui aujourd’hui. Il a beaucoup progressé. Il a un excellent service et il tape fort des deux côtés. Bientôt il sera dans les dix meilleurs mondiaux. En tout cas, il en a le potentiel. À partir du moment où il s’est fait soigner pour des crampes, il s’est mis à courir comme un lapin. Moi, j’ai eu des crampes une fois et je ne pouvais plus bouger. C’était un gag! Mais il a joué de façon incroyable. J’étais désespéré, il faisait tout bien. Je ne sais pas ce qui ne va pas dans mon jeu. Peut-être que je n’ai pas le niveau pour battre un joueur qui joue aussi bien. Pourtant, je n’ai pas fait un mauvais match, je frappais très fort mais il frappait encore plus fort que moi. Il a tout réussi et je crois que ce soir il devrait aller jouer au Casino...». Felix Mantilla (Esp, vainqueur de son compatriote Albert Costa): «Nous avons un niveau assez similaire. À Estoril, c’est lui qui avait gagné facilement, là c’est moi... Je suis un lutteur, j’ai très confiance en mon jeu. Je crois que nous avons offert au public un très bon spectacle. Ça a été une belle bagarre. Je suis venu ici pour faire de mon mieux. Je suis un peu fatigué mais je joue bien. Je suis très heureux. Je viens de gagner un tournoi que j’adore, chez moi (à Barcelone ). La semaine prochaine, je me repose. Monte-Carlo est l’un des trois tournois principaux du circuit sur terre battue. Ce sera difficile contre Gustavo (le Brésilien Kuerten samedi en demi-finales) car il sert très bien et frappe la balle très fort. Mais chaque match est différent des autres. Je veux faire de bonnes choses dans les grands tournois. Je suis motivé et travaille beaucoup pour cela. Le tennis est très usant car n’importe quel joueur peut battre n’importe quel autre». Albert Costa (Esp, battu par son compatriote Felix Mantilla): «Après la balle de match je lui ai souhaité bonne chance pour demain. C’est le tennis... On a fait un très bon match, très physique, et je crois que les gens ont aimé. On a chacun eu nos chances. C’est une expérience de plus pour moi dont j’essaierai de retenir la leçon. Ça a été une vraie bataille, très accrochée. Il n’y avait pas beaucoup de différence entre nous deux. Je me sentais bien mais maintenant je suis fatigué. Je vais me reposer trois jours».
Jérôme Golmard a fait preuve d’une belle détermination pour décrocher vendredi son billet pour le dernier carré de l’open de tennis de Monte-Carlo en battant le deuxième joueur mondial, Carlos Moya. Le Français, 25e à l’ATP Tour en début de semaine et nouveau numéro un tricolore après la défaite prématurée de Cédric Pioline, s’est imposé au tenant du titre espagnol sur le...