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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington dément avoir demandé un délai d'une semaine avant un sommet arabe

Le sous-secrétaire d’Etat américain, Thomas Pickering, a démenti que Washington ait demandé aux pays arabes de lui donner un délai d’une semaine avant de décider de la réunion d’un sommet arabe, dans des déclarations publiées vendredi à Bahrein. «Il n’y a pas eu de demande de la part des Etats-Unis pour repousser la tenue du sommet», a affirmé le responsable américain, cité par la presse de Bahrein. «S’il y a un sommet arabe, il faut qu’il soit très bien préparé (…) et bien entendu il appartient aux dirigeants de décider de la date de la tenue d’un tel sommet», a ajouté le sous-secrétaire d’Etat américain. Des diplomates occidentaux à Amman avaient affirmé que la demande de Washington avait été présentée mardi à Amman par M. Pickering lors de son entretien avec le prince héritier séoudien Abdallah Ben Abdel-Aziz, alors en visite en Jordanie. Les «Etats-Unis se sont donnés un délai d’une semaine pour déclarer le succès ou l’échec de leur initiative pour un retrait militaire israélien de Cisjordanie», avait précisé un de ces diplomates. M. Pickering a indiqué avoir réaffirmé aux dirigeants des pays du Golfe qu’il a visités «l’engagement des Etats-Unis à l’égard du processus de paix». «J’ai eu l’occasion d’expliquer aux différentes parties notre position», a ajouté le responsable américain. «Ma tournée dans les pays du Golfe n’avait pas pour objectif de présenter des demandes spécifiques américaines, mais d’avoir des concertations sur le processus de paix, la situation en Irak et les derniers essais nucléaires effectués par l’Inde et le Pakistan», a-t-il ajouté. Selon M. Pickering, le président irakien «Saddam Hussein continue d’être une menace pour la région du Golfe et doit donc être maîtrisé». Israël: «Une bonne chance» A Jérusalem entre-temps, un haut responsable israélien a confirmé vendredi qu’il y avait une «bonne chance» de parvenir prochainement à un accord avec les Palestiniens par le biais de Washington sur un retrait israélien en Cisjordanie. «Nous sommes sur la bonne voie et il y a une bonne chance de parvenir à un accord», a déclaré M. David Bar Illan, porte-parole du premier ministre Benjamin Netanyahu. Mais un tel accord devra, selon lui, tenir compte du refus d’Israël de procéder à des retraits significatifs ultérieurs, avant un accord sur le statut permanent en Cisjordanie. Il a souligné en outre la nécessité pour les Palestiniens de «remplir leur part d’obligations», notamment en ce qui concerne la sécurité. M. Netanyahu a lui-même déclaré jeudi aux journalistes qu’il y avait eu «un certain progrès» dans la négociation. «Quand je serai convaincu d’avoir abouti à un accord qui préserve notre sécurité, la colonisation juive et les sources d’eau, je le présenterai au plus vite à l’aval du gouvernement et du Parlement», a-t-il ajouté. Une première mouture du plan américain de retrait, publiée par la presse israélienne, prend en compte les préoccupations israéliennes sur des questions de sécurité, mais ne promet pas qu’il n’y aura plus de retrait significatif dans l’avenir. Israël s’efforce à présent de modifier les propositions américaines afin qu’elles comprennent un engagement en ce sens, selon une source officielle. (AFP)
Le sous-secrétaire d’Etat américain, Thomas Pickering, a démenti que Washington ait demandé aux pays arabes de lui donner un délai d’une semaine avant de décider de la réunion d’un sommet arabe, dans des déclarations publiées vendredi à Bahrein. «Il n’y a pas eu de demande de la part des Etats-Unis pour repousser la tenue du sommet», a affirmé le responsable américain,...