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Actualités - CHRONOLOGIE

Volkswagen fait tinter la monnaie sonnante pour le rachat de Rolls-Royce

Le premier constructeur automobile européen, l’allemand Volkswagen (VW), a relancé la course au rachat des voitures de luxe Rolls-Royce et Bentley, en approuvant une nouvelle offre destinée à écarter son rival BMW, jusqu’à présent favori. Le géant allemand veut mettre sur la table un peu moins de 1,7 milliard de DM (945 millions de dollars), soit plus d’une fois et demie le montant offert par BMW (570 millions de dollars). Le constructeur, qui sait que la lutte ne se jouera pas seulement sur le terrain de l’argent, entend également racheter, via sa filiale Audi, les moteurs Cosworth, selon ces sources. VW tente ainsi de contourner la menace récemment brandie par BMW, qui a affirmé qu’il ne livrerait plus les moteurs de la nouvelle Silver Seraph de Rolls-Royce, si ce dernier passait à l’ennemi. Selon les mêmes sources, Volkswagen s’engage également à maintenir une direction britannique à la tête de Rolls-Royce et à développer à long terme les usines de Crewe et de Newcastle. De quoi couper l’herbe sous le pied des détracteurs de VW, qui prédisaient un déménagement en Allemagne. Volkswagen promet de plus de quintupler les ventes de Rolls-Royce et Bentley de 2.000 à 10.000 unités par an, alors que BMW ne s’est engagé qu’à hauteur de 6.000 véhicules annuels. Cette offre a pour but de rattraper l’avance détenue par BMW. Fort de ses liens privilégiés avec Rolls-Royce, avec qui il coopère dans l’automobile et l’aviation, le constructeur bavarois a déjà reçu le 30 mars «l’accord de principe» de Vickers (maison-mère de Rolls-Royce Motor Cars, qui détient les marques Rolls-Royce et Bentley). BMW avait alors semblé remporter la bataille, malgré deux offres de Volkswagen, dont la plus élevée était de quelque 1,1 milliard de DM (610 millions de dollars), selon la presse allemande. La dernière proposition de VW, qui est donc la troisième, est à double volet. D’abord, se montrer respectueux de l’ancrage britannique de Rolls-Royce, afin de rassurer la direction du groupe. Ensuite, faire tinter la monnaie sonnante et trébuchante afin de séduire les actionnaires de Vickers, plus portés sur les considérations financières. A ce titre, BMW ne fait pas le poids face aux énormes liquidités de Volkswagen, que vient de prouver le doublement de son bénéfice au premier trimestre. Se sachant battu d’avance sur ce terrain, BMW a d’ailleurs récemment affirmé qu’il ne surenchérirait pas sur sa première offre. (AFP)
Le premier constructeur automobile européen, l’allemand Volkswagen (VW), a relancé la course au rachat des voitures de luxe Rolls-Royce et Bentley, en approuvant une nouvelle offre destinée à écarter son rival BMW, jusqu’à présent favori. Le géant allemand veut mettre sur la table un peu moins de 1,7 milliard de DM (945 millions de dollars), soit plus d’une fois et demie le montant...