Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Mise en garde de Greenpeace contre un dépotoir à Wata El-Joz
le 30 avril 1998 à 00h00
Le bureau de Greenpeace à Beyrouth a mis en garde hier contre l’aménagement d’un nouveau dépotoir à Wata el-Joz dans le Kesrouan soulignant qu’une telle initiative «polluerait définitivement les nappes phréatiques» de la région. Dans un communiqué publié à ce sujet, l’organisation affirme que «le Conseil du Développement et de la Reconstruction, le ministère de l’Environnement et la société privée «Succar» ont l’intention d’installer des décharges publiques dans une multitude de régions — comme Naamé — au lieu de traiter le problème des ordures de manière radicale». Le représentant de Greenpeace au Liban, M. Fouad Hamdane, a déclaré: «Le président du CDR, Nabil Jisr, et le ministre de l’Environnement, Akram Chehayeb, refusent de traiter sérieusement les problèmes graves que posent les ordures ménagères dangereuses, les déchets industriels et hospitaliers toxiques». «Ils cherchent à appliquer des solutions à court terme en enterrant les ordures pour mieux les oublier», a-t-il dit avant de poursuivre: «C’est là une tragédie dont les générations futures paieront le prix». Soulignant la nécessité d’adopter une «politique de recyclage des déchets», M. Hamdane a indiqué que «des dizaines de dépotoirs dans le pays, comme à Tyr, Saïda, Balamand, Tripoli, Zahlé et Baalbeck, recueillent tous les jours des tonnes de déchets comprenant des ordures ménagères toxiques, des déchets chimiques et des médicaments dont la date d’utilisation a expiré, sans compter les déchets industriels et hospitaliers». «Jusqu’à présent, le Liban reste privé d’un programme de triage des déchets dangereux et toxiques», a-t-il ajouté. Selon M. Hamdane, le projet prévu pour Wata el-Joz ressemble à celui qui est déjà appliqué dans la décharge de Naamé. «Les couches d’argile, déposées sous le dépotoir et utilisées comme isolants, seront détruites avec le temps à cause de la pression et des réactions chimiques. La société britannique «Fairhurst International», qui a contribué à l’installation de cette décharge, a indiqué à Greenpeace que «les matières isolantes ne dureront pas plus de dix ans». Rappelant que le dépotoir de Naamé avait été établi au mois de novembre dernier, le communiqué de l’organisation écologique a affirmé que d’autres encore seront aménagés dans toutes les régions, notamment à Baalbeck, à Zahlé et au Sud. «La Banque mondiale et d’autres organisations internationales se chargeront de ces projets», a-t-il précisé. En conclusion, Greenpeace s’est déclaré solidaire de tous ceux qui s’opposeraient à l’installation de telles décharges.
Le bureau de Greenpeace à Beyrouth a mis en garde hier contre l’aménagement d’un nouveau dépotoir à Wata el-Joz dans le Kesrouan soulignant qu’une telle initiative «polluerait définitivement les nappes phréatiques» de la région. Dans un communiqué publié à ce sujet, l’organisation affirme que «le Conseil du Développement et de la Reconstruction, le ministère de l’Environnement et la société privée «Succar» ont l’intention d’installer des décharges publiques dans une multitude de régions — comme Naamé — au lieu de traiter le problème des ordures de manière radicale». Le représentant de Greenpeace au Liban, M. Fouad Hamdane, a déclaré: «Le président du CDR, Nabil Jisr, et le ministre de l’Environnement, Akram Chehayeb, refusent de traiter sérieusement les problèmes graves que posent les...