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Actualités - CHRONOLOGIE

Rugby - France-Argentine Le lancement de la Coupe du monde

Le XV de France entamera une saison capitale menant à la 4e Coupe du monde de rugby, samedi (15h30) à Nantes. Il s’agira là de l’intérêt majeur d’un 33e France-Argentine encore marqué par un probable déséquilibre des forces. Comment des «Pumas», vaincus (23-19) la semaine dernière par l’Italie, mis à raison (38-30) mercredi à Bourgoin par les Barbarians, et débordés (35-18 et 37-12) au printemps dernier à Buenos Aires, pourraient-ils inquiéter ces Français s’inscrivant dans la perspective d’un titre mondial? Tout au long de la semaine, les responsables tricolores, repliés sur les hauteurs d’une thalassothérapie à Pornic, n’ont eu de cesse de «vendre» des amandes de mer pour des huîtres, sans toutefois parvenir à voiler l’évidence. En fait, ce rendez-vous entre les deux acteurs de la Coupe latine servira essentiellement de test avant le bras de fer de la semaine prochaine au Stade de France contre l’Australie, à son tour en tournée. Il faudrait vraiment avoir le sens de la témérité pour jouer le moindre euro sur les chances de voir les hommes de l’hémisphère sud signer un 6e succès. Heureusement cependant pour le suspense, l’histoire met à disposition des amateurs de grosses cotes le résultat enregistré en 1992. Il y a six ans, jour pour jour en effet, l’Argentine l’avait emporté (24-20)... dans ce même stade de la Beaujoire, créant un véritable raz-de-marée dans le rugby hexagonal. Sans véritable buteur L’entraîneur Jean-Claude Skrela s’accroche bien évidemment à cette péripétie pour accorder du crédit à ce divertissement en Pays de Loire. «Nous avons été échaudés une fois, attendons-nous donc à voir des Argentins dans la tradition, avec pour caractéristiques le dynamisme et l’agressivité», a souligné le Toulousain, qui aurait pourtant préféré l’opposition des Transalpins en guise de préparation à l’affrontement autrement redouté des Wallabies. Entre jacuzzis et terrain d’entraînement, le mentor a courtoisement éduqué ses joueurs avec le sens du respect de l’adversaire. «Ce serait une grave erreur de penser que l’on a déjà gagné», estime-t-il, armé de son habituelle prudence. Ces propos ménageront peut-être le spectacle dans un stade sachant vibrer aux débats de l’ovale comme il l’avait notamment fait en 1986 à l’occasion d’un duel noir au souvenir des All Blacks. Les visiteurs, récupérant quelques atouts maîtres de l’hémisphère nord, ont concocté une équipe voulant jouer son salut sur la mobilité. Davantage que la force symbolisée par le pilier Hasan (Reggiardo, le «Castrais» étant remplaçant), les «bleus d’Argentine» miseront sur la rapidité des arrières personnifiée par le «Briviste» Arbizu. Les «bleus de France», moulés dans leur nouveau maillot, chercheront quant à eux à trouver une assise nouvelle, conséquence des absences sur blessures de Thomas Castaignède et de Christian Califano. David Aucagne et Sylvain Marconnet (le nouveau avec Thomas Lombard) passeront un test important au sein d’un groupe remodelé sans véritable buteur. L’absence de celui-ci pourrait d’ailleurs être le seul frein à un score logiquement promis à la disproportion. Intense activité internationale En dehors du test-match France-Argentine, samedi à Nantes, et du premier match de la tournée des Australiens, face à France A dimanche à Villeneuve d’Ascq, quatre autres rencontres internationales seront disputées samedi et dimanche dans l’hémisphère nord, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde ou de tests-matches face à des équipes sudistes en tournée. À chacun sa chance... Pour élargir la «base» historique du rugby, les dirigeants de l’International Board offrent à tous les pays la possibilité d’accéder à la phase finale de la Coupe du monde. Mais, contrairement au football, le rugby laisse peu de place aux surprises. Ainsi, les rencontres Angleterre – Pays-Bas à Huddersfield (nord) et Irlande – Géorgie à Dublin semblent particulièrement déséquilibrées. La presse anglaise craint même que de graves blessures frappent les amateurs néerlandais face aux professionnels du XV d’Angleterre qui, hormis son capitaine Lawrence Dallaglio, se présentera au grand complet. Assuré de participer à la Coupe du monde, en tant que co-organisateur, le Pays de Galles recevra l’Afrique du Sud à Wembley. La tâche des Gallois, désormais entraînés par le Néo-Zélandais Graham Henry, s’annonce périlleuse. Ils restent sur une déroute (96-13) face aux Springboks, le 27 juin. L’Écosse suivra avec un intérêt particulier le duel entre Gallois et Sud-Africains. Les Écossais recevront samedi les Maoris néo-zélandais, une semaine avant d’accueillir les champions du monde en titre.
Le XV de France entamera une saison capitale menant à la 4e Coupe du monde de rugby, samedi (15h30) à Nantes. Il s’agira là de l’intérêt majeur d’un 33e France-Argentine encore marqué par un probable déséquilibre des forces. Comment des «Pumas», vaincus (23-19) la semaine dernière par l’Italie, mis à raison (38-30) mercredi à Bourgoin par les Barbarians, et débordés (35-18 et 37-12) au printemps dernier à Buenos Aires, pourraient-ils inquiéter ces Français s’inscrivant dans la perspective d’un titre mondial? Tout au long de la semaine, les responsables tricolores, repliés sur les hauteurs d’une thalassothérapie à Pornic, n’ont eu de cesse de «vendre» des amandes de mer pour des huîtres, sans toutefois parvenir à voiler l’évidence. En fait, ce rendez-vous entre les deux acteurs de la Coupe...