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Actualités - INTERVIEWS

Selon l'émir Talal La succession en Arabie Séoudite n'est pas réglée

L’ordre de succession en Arabie Séoudite n’est pas réglé au-delà de l’actuel prince héritier, l’émir Abdallah ben Abdel Aziz, a affirmé le prince Talal ben Abdel Aziz, l’un des frères du roi Fahd, dans une interview publiée vendredi. «Nous avons deux dirigeants légitimes, le roi Fahd et le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz», a déclaré le prince Talal au quotidien arabe «al-Qods al-Arabi», publié à Londres et reçu à Nicosie. Le prince Talal, un libéral qui préside un organisme humanitaire, le Fonds arabe du Golfe pour les organisations de développement des Nations Unies (AFGUND), a démenti que le deuxième vice-président du Conseil des ministres deviendrait automatiquement prince héritier en cas de succession. Il a affirmé qu’une telle règle «n’existait pas» et que les fonctions de deuxième vice-président du Conseil des ministres, actuellement assumées par le prince Sultan ben Abdel-Aziz, étaient «des fonctions ministérielles comme d’autres». «Toute autre interprétation est erronée», a-t-il assuré, ajoutant que le choix d’un futur prince héritier revenait à la famille régnante. Il est généralement admis en Arabie Séoudite que le prince Sultan deviendrait automatiquement prince héritier au cas où le prince héritier actuel succède au roi Fahd. Le prince Talal a souhaité la mise en place d’un «mécanisme» fixant l’ordre de succession dans son pays pour éviter à l’avenir «toute lutte pour le pouvoir» entre les petits-fils du roi Abdel Aziz, fondateur du royaume. Selon la loi fondamentale séoudienne, le pouvoir suprême est assuré par les fils du roi Abdel Aziz et ensuite par ses petits-fils. Interrogé sur l’avenir politique de son fils, le prince Walid, un homme d’affaires milliardaire, le prince Talal a déclaré «qu’en tant que petit-fils du roi Abdel Aziz, le prince Walid a le droit à la succession comme tout autre prince, notamment s’il est désigné par la famille» royale. (AFP)
L’ordre de succession en Arabie Séoudite n’est pas réglé au-delà de l’actuel prince héritier, l’émir Abdallah ben Abdel Aziz, a affirmé le prince Talal ben Abdel Aziz, l’un des frères du roi Fahd, dans une interview publiée vendredi. «Nous avons deux dirigeants légitimes, le roi Fahd et le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz», a déclaré le prince Talal au quotidien arabe «al-Qods al-Arabi», publié à Londres et reçu à Nicosie. Le prince Talal, un libéral qui préside un organisme humanitaire, le Fonds arabe du Golfe pour les organisations de développement des Nations Unies (AFGUND), a démenti que le deuxième vice-président du Conseil des ministres deviendrait automatiquement prince héritier en cas de succession. Il a affirmé qu’une telle règle «n’existait pas» et que les fonctions de...