Les avocats de la défense de l’ancien vice-Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, actuellement jugé pour sodomie et corruption, ont annoncé mercredi qu’ils allaient prouver que leur client était «victime d’une conspiration politique». Entre-temps, Anwar Ibrahim, qui risque entre 20 et 170 ans de prison s’il est reconnu coupable, a affirmé dans une déclaration rédigée depuis sa prison et diffusée sur Internet que le Premier ministre Mahathir Mohamad avait l’intention, après la tenue du sommet économique régional Asie-Pacifique (APEC) les 17 et 18 novembre à Kuala Lumpur, de «déclarer l’état d’urgence». Cette déclaration, que les membres de la famille d’Anwar Ibrahim ont dit être authentique, est datée du 3 novembre. «Nous affirmons que les charges contre l’accusé sont fabriquées et destinées à le destituer et à le détruire politiquement», a déclaré mercredi devant la Cour l’un des avocats de la défense, Christopher Fernando, qui a annoncé qu’il «prouverait que les principaux témoins à charge se parjurent en mentant devant la Cour». Anwar Ibrahim s’est déclaré innocent de toutes les accusations contre lui et se dit être la victime d’une machination politique.
Les avocats de la défense de l’ancien vice-Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, actuellement jugé pour sodomie et corruption, ont annoncé mercredi qu’ils allaient prouver que leur client était «victime d’une conspiration politique». Entre-temps, Anwar Ibrahim, qui risque entre 20 et 170 ans de prison s’il est reconnu coupable, a affirmé dans une déclaration rédigée depuis sa prison et diffusée sur Internet que le Premier ministre Mahathir Mohamad avait l’intention, après la tenue du sommet économique régional Asie-Pacifique (APEC) les 17 et 18 novembre à Kuala Lumpur, de «déclarer l’état d’urgence». Cette déclaration, que les membres de la famille d’Anwar Ibrahim ont dit être authentique, est datée du 3 novembre. «Nous affirmons que les charges contre l’accusé sont fabriquées et destinées...