La décision d’Amnesty est intervenue à l’issue d’une démarche entreprise par le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, qui a rencontré samedi à Londres des dirigeants de l’organisation internationale. M. Karam préside également le comité de soutien créé dernièrement au Liban pour obtenir la libération du journaliste.
Les responsables d’Amnesty ont déclaré que l’organisation allait adresser dans un premier temps une lettre aux autorités israéliennes pour demander des éclaircissements sur les motifs de l’enlèvement de Roger Nohra. Dans une deuxième étape, l’organisation publiera un communiqué réclamant la libération immédiate du détenu et nommera des avocats pour prendre sa défense, même si aucune charge n’est retenue contre lui.
M. Karam a expliqué aux dirigeants d’Amnesty que «le seul crime de Roger Nohra est d’avoir informé les médias avec lesquels il collabore des exactions commises par l’armée d’occupation et des activités de la résistance d’une manière objective et professionnelle».
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