Chaque année, les éditeurs français qui participent à l’opération s’engagent à sortir pour l’occassion un nouvel ouvrage. Les livres sont vendus à un prix de lancement (20% d’escompte) dans 220 librairies françaises, belges, suisses et libanaises.
Vice-président du Groupe des éditeurs d’art, Clair Morizet affirme qu’«il est important de «désaisonnaliser» le livre d’art et d’attirer l’attention du public sur ce genre d’ouvrage. En France, nous sommes soutenus par de nombreux» «partenaires»: des institutions, des médias et des entreprises. Cette opération, dit-il, s’adresse d’abord aux libraires, car ce sont eux qui défendent le livre d’art. Nous leur fournissons du matériel de vitrine afin de les aider à mettre en relief leurs collections. A Beyrouth, «Le mai du livre d’art» est organisé en collaboration avec l’ambassade de France et le C.C.F. de la rue de Damas, où sont exposées nos 28 nouvelles publications de cette année. Huit librairies participent à cette opération, dans leurs différents points de vente: Antoine, Dédicace, Galaxie, La Phénicie, Internationale, Orientale, Stephan et Tarazi».
Pour Jean-Charles de Castelbajac, parrain de cette neuvième édition du «mai du livre d’art», «soutenir la cause des beaux livres, c’est donner à cet «art nomade» la possibilité de continuer à nous faire voyager».
La production variée de 1997 comprend des monographies, albums, ouvrages d’évasion ou de synthèse. Quant aux thèmes abordés, citons entre autres: le Quattrocento; la peinture du corps; les peintres jésuites en Chine au XVIIIe; les chefs-d’œuvre de la tapisserie de Henri IV à Louis XIV; l’écaille. De beaux ouvrages, agréables, intéressants et indémodables, qu’on peut feuilleter à l’infini.
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