Sous la direction de Dimitri Bertman, avec une prestigieuse distribution de plus de 40 acteurs, chanteurs, chœur et orchestre, il sera donné au public libanais de voir et d’écouter une œuvre pétillante et gaie: «Die fledermaus» (La chauve-souris) de Johann Strauss. Tirée d’un vaudeville français assez agité intitulé «Le réveillon», cette œuvre allie le cocasse des situations à la finesse d’une musique pleine de vivacité et de fraîcheur... Chassé-croisé de personnages farfelus pris dans un engrenage désopilant et invraisemblable à Vienne à la veille du Nouvel An. Un prince Orlovsky étrangement habillé en «batman» (c’est bien la chauve-souris!) pour un bal masqué, un gouverneur de prison au cœur d’artichaut faisant fausse route pour emprisonner un baron ayant offensé un collectionneur de taxe, une épouse rêvant d’amours extraconjugales avec un chanteur... d’opéra, une soubrette s’attifant comme la maîtresse de céans et voilà une délicieuse anarchie où la confusion est prétexte au rire et à la bonne humeur. Un branle-bas joyeusement mené et rondement chanté sur la pimpante musique de J. Strauss.
Sous la férule de Dimitri Berman, né à Moscou, familier du Bolchoï, «La chauve-souris» regroupe une brillante pléiade de ténors, baritons, basses mezzo-soprani et soprani, tous d’origine russe et ayant pour point commun la dévotion absolue à l’art lyrique dont ils donnent ici une belle démonstration.
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