«Il faudrait peut-être songer à passer directement aux négociations sur le statut définitif des territoires et tenter de les finaliser au cours des prochains mois, au lieu des phases successives prévues dans les accords intérimaires» conclus avec les Palestiniens en 1995, a déclaré M. Pérès à la télévision publique israélienne.
Il a invoqué «la plus grave crise depuis le début du processus de paix» que constitue, selon lui, l’actuelle tension entre Israël et l’Autorité palestinienne, à la suite des décisions israéliennes de construire un nouveau quartier juif, Har Homa, à Jérusalem-Est et de ne céder aux Palestiniens que 9% de la Cisjordanie dans le cadre du premier retrait israélien de zones rurales de ce territoire, sur trois redéploiements prévus dans les 18 mois à venir.
«Je n’aurais pas construit Har Homa maintenant et j’aurais été plus généreux pour le retrait», a dit M. Pérès.
Selon les accords signés entre Israël et les Palestiniens, la phase intérimaire de l’autonomie doit s’achever en mai 1999 pour être remplacée par un statut permanent de la Cisjordanie et la bande de Gaza. La question de Jérusalem doit également être résolue dans le cadre du statut définitif.
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