«Nous dénonçons l’attitude de la Grande-Bretagne qui a envoyé ses diplomates dans la région de Salaheddine et d’Erbil et nous considérons cet acte comme une violation de notre souveraineté», a affirmé le quotidien As-Saoura, organe du parti Baas au pouvoir en Irak.
De même, «nous faisons assumer à la Turquie la responsabilité d’avoir autorisé les diplomates à passer la frontière, sans le feu vert du gouvernement irakien», a ajouté le journal.
«Il n’est pas du droit de la Grande-Bretagne, ni d’aucun autre pays d’empiéter sur la souveraineté de l’Irak sur l’ensemble de son territoire», a poursuivi le journal.
Le Kurdistan irakien (nord) échappe au contrôle du pouvoir central depuis 1991, mais l’Irak a repris pied fin août dans une partie des zones kurdes en aidant une faction kurde contre une autre dans les combats qui les opposaient.
Le Congrès national irakien (CNI), une coalition de l’opposition irakienne basée à Londres, avait annoncé qu’une délégation de l’ambassade britannique à Ankara s’était rendue le 19 janvier au Kurdistan.
La délégation, qui s’était rendue dans les villes d’Erbil, contrôlée par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK de Massoud Barzani) et de Souleimanieh, fief de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK de Jabal Talabani), avait rencontré des responsables kurdes et d’autres du CNI.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Une escalade pour... empêcher l’élargissement de la bataille, selon le Hezbollah