L’indice Footsie des cent principales valeurs a perdu 32,9 points sur la semaine pour terminer vendredi à 4.056,6 points, soit une baisse de 0,8%.
Les valeurs britanniques ont subi les à-coups de Wall Street mais ont été plus promptes à la suivre à la baisse que lorsqu’elle se reprenait.
La perspective de la réunion monétaire du 15 janvier a pesé sur le sentiment tout au long de la semaine. Les investisseurs ont été de plus en plus nombreux à parier sur un relèvement des taux à l’issue de la rencontre entre le chancelier de l’Echiquier Kenneth Clarke et le gouverneur de la Banque d’Angleterre Eddie George.
Les indicateurs économiques signalent toujours une forte activité, principalement de la consommation. Toutefois, la baisse de 0,5% de la production manufacturière en novembre par rapport à octobre a surpris les analystes dont certains ont estimé que cela pourrait servir de prétexte à Kenneth Clarke pour résister à la demande de la Banque d’Angleterre de resserrer la politique monétaire.
La hausse spectaculaire de la livre, légèrement corrigée vendredi, a également pesé sur les cours car plusieurs analystes ont révisé à la baisse leurs prévisions de résultats pour certaines grosses sociétés exportatrices dont les ventes seraient pénalisées par le renchérissement de la monnaie britannique.
Ce fut le cas du sidérurgiste British Steel dont l’action a perdu 6 pence, soit 3,8%, à 152 pence et du chimiste ICI qui a perdu 34 pence, soit 4,4%, à 735.
Egalement très exposés à l’effet de changes, les valeurs pharmaceutiques ont reculé. Glaxo Wellcome a perdu 39 pence à 894 et Zeneca 54 pence à 1.594.
Le secteur bancaire a en revanche bénéficié d’une révision à la hausse des perspectives de résultats. Barclays a gagné 73 pence à 1.067 et Natwest 52 pence à 748.
Pearson a gagné 7 pence à 748 dans l’espoir que le nouveau directeur général Marjorie Scardino, entrée en fonction au début de l’année, va réorienter la stratégie du groupe de communication.
Les plus commentés
La survie politique, nouvelle priorité du Hezbollah
Washington s’opposerait à un (nouveau) délai pour le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud
L’Iran ferme son espace aux avions libanais tant que Beyrouth refuse les siens