BRUXELLES, 6 Janvier (Reuter). – Le président de la commission parlementaire constituée en Belgique pour enquêter sur les critiques qui visent la police depuis le début de l’affaire Dutroux estime que les vies de quatre victimes du réseau criminel auraient pu être sauvées si les enquêteurs avaient été plus efficaces.
«Ce n’est pas une question, mais pratiquement une certitude. (Les filles) pourraient être encore en vie», dit Marc Verwilghen au quotidien belge Het Niewsblad.
«Je me demande si (les enquêteurs) étaient incompétents, réfractaires ou si on les a empêchés de faire leur travail», poursuit-il dans le journal diffusé lundi.
Les auditions de la commission parlementaire doivent reprendre après deux semaines d’interruption. Ses premières sessions, diffusées en direct à la radio et à la télévision, avaient bouleversé la population belge. Les services policiers et judiciaires y ont livré des versions totalement contradictoires de la manière dont les enquêtes sur les disparitions de fillettes et d’adolescentes étaient menées.
Quand le journal demande à Marc Verwilghen si une enquête plus efficace aurait permis de démasquer plus tôt le chef présumé du réseau criminel, Marc Dutroux, le président de la commission répond: «J’en suis convaincu.»
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