«Israël n’a aucun intérêt à faire monter la tension sur le front avec la Syrie et souhaite tout au contraire réduire les frictions», a déclaré M. Mordehaï, cité par une source parlementaire, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.
Le ministre a réaffirmé par la même occasion qu’Israël n’était aucunement mêlé à l’attentat à l’explosif perpétré le 31 décembre à Damas, qui a fait 13 tués et 40 blessés.
La Syrie a accusé Israël d’être à l’origine de cet attentat et sa presse l’a menacé d’en subir les conséquences.
«Le gouvernement israélien pousse la région dans un nouveau cycle de violence et de terrorisme qui n’épargnera personne», écrivait notamment lundi le quotidien gouvernemental syrien Techrine.
De son côté, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé l’espoir qu’Israël et la Syrie reprendront bientôt leurs négociations de paix interrompues depuis février dernier.
Cependant, malgré ces ouvertures verbales et les dénégations concernant l’attentat contre un autobus dans la capitale syrienne, la presse de Damas, et notamment le quotidien Techrine, affirme hier qu’Israël prépare de nouveaux attentats en territoire syrien.
D’autre part, dans une interview au quotidien koweitien Al-Raï al-Aam, le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam accuse formellement de nouveau Israël d’avoir commis ce «crime politique» dont la vraie cible est, selon lui, «la politique syrienne vis-à-vis du conflit israélo-arabe».
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