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Dernières Infos - Immigration

La Belgique va renforcer ses contrôles sur les liaisons avec la France


Un train benelux. Photo d'illustration Robin van Lonkhuijsen / ANP / AFP

Le gouvernement belge a annoncé un renforcement des contrôles dans les trains et bus internationaux, venant notamment de France, et à l'arrivée des vols d'Italie ou de Grèce pour lutter contre l'immigration clandestine. La Belgique affirme subir depuis des mois une forte pression migratoire « secondaire », en enregistrant de nombreuses demandes d'asile émanant d'exilés déjà inscrits dans d'autres pays de l'UE.

D'où la nécessité de « contrôles internes renforcés » sur les grandes voies de communication, comme le permet l'article 23 du « code Schengen » régulant la libre circulation dans l'Union européenne, a expliqué vendredi à l'AFP un porte-parole du ministre de l'Intérieur Bernard Quintin. « Nous assumons nos responsabilités en effectuant des contrôles stricts et ciblés aux carrefours stratégiques. Nous luttons ainsi contre les flux migratoires illégaux et empêchons le déplacement de la pression migratoire vers la Belgique », a déclaré le ministre dans un communiqué.

« Si nous n'agissons pas, notre pays risque de devenir un pôle d'attraction pour ceux qui sont arrêtés ailleurs », a renchéri la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Anneleen Van Bossuyt. Ces contrôles concerneront des gares comme Bruxelles-Midi, point d'arrivée de nombreux trains internationaux, des parkings autoroutiers, les bus transfrontaliers, notamment la ligne entre Dunkerque (France) et La Panne (Belgique) sur le littoral.

Sont également citées des liaisons aériennes « intra-Schengen » arrivant de pays jugés à risque comme la Grèce et l'Italie, qui comptent parmi les principales portes d'entrée dans l'UE pour l'immigration du Moyen-Orient et d'Afrique. Il n'est pas exceptionnel que des pays de l'UE dérogent au règlement Schengen en réintroduisant des contrôles aux frontières intérieures, théoriquement bannis dans l'espace de libre circulation. Ce fut notamment le cas lors de la pandémie de Covid.

Les dérogations ne devraient « intervenir qu'en dernier recours, selon une portée et pour une durée strictement limitées, et reposer sur des critères objectifs spécifiques et sur une évaluation de son caractère nécessaire, lequel devrait être contrôlé au niveau de l'Union », stipule l'article 23 du code Schengen. Le gouvernement belge prévoit un renforcement des contrôles pendant six mois, avant une première évaluation des effets, a souligné le porte-parole de M. Quintin.

Le gouvernement belge a annoncé un renforcement des contrôles dans les trains et bus internationaux, venant notamment de France, et à l'arrivée des vols d'Italie ou de Grèce pour lutter contre l'immigration clandestine. La Belgique affirme subir depuis des mois une forte pression migratoire « secondaire », en enregistrant de nombreuses demandes d'asile émanant d'exilés déjà inscrits dans d'autres pays de l'UE.D'où la nécessité de « contrôles internes renforcés » sur les grandes voies de communication, comme le permet l'article 23 du « code Schengen » régulant la libre circulation dans l'Union européenne, a expliqué vendredi à l'AFP un porte-parole du ministre de l'Intérieur Bernard Quintin. « Nous assumons nos responsabilités en effectuant des contrôles stricts...