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Dernières Infos - Guerre

La caravane de solidarité avec Gaza stoppée en Libye


Des militants se dirigeant vers Gaza par voie terrestre dans le but de briser le siège du territoire palestinien sont accueillis par des Libyens sur la place des Martyrs à Tripoli, le 11 juin 2025, un jour après avoir traversé la frontière tunisienne pour entrer en Libye. Photo AFP / MAHMUD TURKIA

Une caravane pro-palestinienne partie de Tunis et un groupe de militants participant à une marche internationale au départ du Caire vers Gaza pour symboliquement « briser le blocus israélien », ont été stoppés vendredi, l'une en Libye, l'autre à la sortie du Caire, ont indiqué leurs organisateurs. Une quarantaine de participants de la Global March ont été stoppés à environ 45 km à l'est du Caire, « retenus en pleine chaleur avec interdiction de bouger » et passeports confisqués, a indiqué le collectif dans un communiqué. Une quinzaine sont retenus dans leurs hôtels au Caire, selon la même source.

Parmi eux figurent des ressortissants français, espagnols, canadiens, turcs et britanniques. « Nous sommes un mouvement pacifique et nous respectons les lois égyptiennes », souligne le texte en appelant les représentations diplomatiques à intervenir pour permettre à la marche de se poursuivre. Le convoi « Soumoud » réunissant selon les organisateurs un millier de participants tunisiens, algériens, marocains et mauritaniens, a de son côté été bloqué vendredi matin à l’entrée de la ville libyenne de Syrte, sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar, au pouvoir dans l'Est libyen.

« La caravane a été empêchée de passer à l'entrée de la ville de Syrte », dans le centre-nord du pays, a affirmé vendredi un des organisateurs, le tunisien Wael Naouar, dans une vidéo sur Facebook. Le convoi, dont la progression vers Gaza reposait sur une autorisation des autorités égyptiennes, est resté bloqué en l'absence de feu vert du Caire, selon les organisateurs. « Jusqu'ici nous ne savons pas si nous allons passer ou non », a ajouté M. Naouar. Selon lui, certains agents de sécurité affirment qu’un passage est possible « dans quelques heures », tandis que d'autres assurent que « l'Égypte refuse et donc vous ne passerez pas ». « Nous ne reviendrons pas en arrière », a-t-il assuré.

Organisée séparement en Egypte, la Global March qui réunit quelque 4000 manifestants d'une cinquantaine de pays selon les organisateurs comptait traverser en bus le Sinaï, une région désertique sous haute surveillance militaire pour rallier la ville d'Arish, à plus de 350 km à l’est du Caire, puis marcher sur les 50 derniers kilomètres jusqu'à la partie égyptienne de Rafah. « Nous n’avons pas enfreint la loi. Nous n’étions pas rassemblés, ni sur une zone interdite », a déclaré un participant bloqué sur la route dans une des vidéos adressée à l'AFP. 

Vendredi matin, une première tentative de rassemblement sur la place Talaat al-Harb, au centre du Caire, bouclée par un important dispositif policier, a débouché sur une arrestation, a constaté l'AFP sur place. Les militants espèrent encore obtenir une autorisation officielle, malgré les multiples signaux négatifs envoyés par les autorités. Selon le collectif, des dizaines de militants de diverses nationalités ont été interpellés ces derniers jours à leur arrivée à l'aéroport ou dans leurs hôtels. Certains ont ensuite été expulsés, d'autres relâchés. 

« La violence avec laquelle beaucoup de gens ont été arrêtés, déportés, menacés est une chose à laquelle on ne s'attendait pas », a déclaré jeudi soir Hichem Al Ghaoui, un des coordinateurs du collectif, sur son compte Tik Tok. Mercredi, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait affirmé « l'importance des pressions sur Israël pour lever le siège de Gaza » tout en affirmant que toute action de délégation étrangère pro-palestinienne sur son territoire exigeait une « autorisation préalable ».


Une caravane pro-palestinienne partie de Tunis et un groupe de militants participant à une marche internationale au départ du Caire vers Gaza pour symboliquement « briser le blocus israélien », ont été stoppés vendredi, l'une en Libye, l'autre à la sortie du Caire, ont indiqué leurs organisateurs. Une quarantaine de participants de la Global March ont été stoppés à environ 45 km à l'est du Caire, « retenus en pleine chaleur avec interdiction de bouger » et passeports confisqués, a indiqué le collectif dans un communiqué. Une quinzaine sont retenus dans leurs hôtels au Caire, selon la même source.Parmi eux figurent des ressortissants français, espagnols, canadiens, turcs et britanniques. « Nous sommes un mouvement pacifique et nous respectons les lois égyptiennes », souligne le texte en appelant les...