Le président intérimaire syrien Ahmad el-Chareh reçu par l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, à l’aéroport international Hamad de Doha, le 15 avril 2025. Photo présidence syrienne/AFP
Il pouvait s’attendre à occuper une place de premier choix dans la nouvelle Syrie. Soutien de la première heure des opposants à Bachar el-Assad, le Qatar s’était rapidement imposé comme le premier parrain de la contestation. Un an après le début du soulèvement populaire en 2011, Doha avait ainsi accueilli la création de la principale plateforme d’opposition au président déchu, la Coalition nationale syrienne (CNS), tout en armant en parallèle les rebelles sur le terrain. « Il s’agissait pour le Qatar d’aider à établir un nouvel ordre régional d’États avec l’islam politique comme principe organisateur central », retrace Neil Quilliam, chercheur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Chatham House. Une vision qui l’avait amené par la suite à nouer de bonnes relations avec les figures ayant renversé le président syrien à l’automne...
Il pouvait s’attendre à occuper une place de premier choix dans la nouvelle Syrie. Soutien de la première heure des opposants à Bachar el-Assad, le Qatar s’était rapidement imposé comme le premier parrain de la contestation. Un an après le début du soulèvement populaire en 2011, Doha avait ainsi accueilli la création de la principale plateforme d’opposition au président déchu, la Coalition nationale syrienne (CNS), tout en armant en parallèle les rebelles sur le terrain. « Il s’agissait pour le Qatar d’aider à établir un nouvel ordre régional d’États avec l’islam politique comme principe organisateur central », retrace Neil Quilliam, chercheur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Chatham House. Une vision qui l’avait amené par la suite à nouer de bonnes relations avec les figures ayant...