Le ministre libanais de la Santé Rakan Nassereddine. Photo ANI
Le ministre de la Santé Rakan Nassereddine a effectué samedi une tournée d'inspection à l’hôpital Rafic Hariri de Beyrouth, qui a gravement souffert de la crise économique et financière dans le pays depuis 2019, et a annoncé « un premier soutien financier » destiné à « le remettre sur la voie du rétablissement et régler les problèmes grandissants auxquels il fait face, qui l’empêchent de jouer son rôle pivot vis-à-vis des patients les plus défavorisés ».
La réduction du budget de cet hôpital gouvernemental et des salaires de son personnel, en raison de la dévaluation brutale de la livre libanaise, a été la cause de multiples crises et grèves, provoquant la fermeture de plusieurs de ses services.
Le ministre a ajouté que sa tournée samedi fait suite à des réunions intensives tenues avec différentes forces actives concernées par cet hôpital, « afin de constater la situation sur place et de manière détaillée ». « Ce premier soutien financier vise à moderniser les équipements essentiels en vue de la pérennité des services médicaux, tout comme il permettra de le pourvoir en équipements nécessaires pour la bonne marche de son laboratoire », a-t-il poursuivi.
Faisant référence aux grèves fréquentes du personnel ces derniers mois, M. Nassereddine a exhorté « l’administration, le corps médical et les employés à une collaboration constructive en vue de l’essor de cet établissement », réaffirmant «l’engagement du ministère à mettre en place un plan stratégique global dans l’objectif du développement et de la modernisation des hôpitaux gouvernementaux dans toutes les régions».