
Des réfugiés syriens en Allemagne célèbrent la chute de Bachar el-Assad. Photo ADP
La police espagnole a annoncé mercredi avoir démantelé un réseau international majoritairement composé de ressortissants chinois et syriens accusé d'avoir blanchi de l'argent à travers le système informel de transfert de fonds connu sous le nom de « hawala ».
Au total, 17 personnes ont été arrêtées en janvier dans le cadre de cette opération. Selon Europol, qui y a participé, quinze d'entre elles ont été interpellées en Espagne et les deux autres en Autriche et en Belgique. Ces trafiquants présumés, accusés de blanchiment d'argent et d'appartenance à une organisation criminelle, « sont principalement de nationalités chinoise et syrienne », précise l'agence européenne dans un communiqué.
D'après la police espagnole, ils ont au total blanchi 19 millions d'euros entre juin 2022 et septembre 2024.
Au moment de leur interpellation, 205.000 euros en liquide ont été saisis, ainsi que 183.000 euros en cryptomonnaies, 18 véhicules, des biens immobiliers et des cigares de contrebande d'une valeur de plus de 600.000 euros destinés à la Chine.
L'enquête a débuté avec le démantèlement d'un réseau de passeurs de migrants - principalement syriens - entre l'Algérie et l'Espagne. Dans ce réseau, « il y avait deux branches distinctes : une d'origine arabe qui s'occupait de la réception de l'argent partout dans le monde et la branche d'origine chinoise qui fournissait l'argent en Espagne » en échange de cryptomonnaies, explique la police dans un communiqué.
Le chef du réseau était basé en Belgique et c'est lui qui a mis en contact ces deux branches en Espagne. « Il a la nationalité jordano-palestinienne et ne résidait pas à Madrid », a dit l'inspectrice en chef de la police nationale Encarna Ortega au cours d'une conférence de presse à Madrid. Ce suspect est par ailleurs soupçonné d'avoir coordonné de nombreuses autres opérations de blanchiment d'argent provenant de la traite d'êtres humains et du trafic de drogue, a précisé Mme Ortega.
La « hawala » est un système ancestral de compensation financière reposant sur la confiance, particulièrement prisé des travailleurs migrants qui envoient des fonds à leurs familles. Plus difficile à tracer que des virements bancaires, elle a parfois été mise en cause dans le financement du terrorisme.
La police espagnole a annoncé mercredi avoir démantelé un réseau international majoritairement composé de ressortissants chinois et syriens accusé d'avoir blanchi de l'argent à travers le système informel de transfert de fonds connu sous le nom de « hawala ».Au total, 17 personnes ont été arrêtées en janvier dans le cadre de cette opération. Selon Europol, qui y a participé, quinze d'entre elles ont été interpellées en Espagne et les deux autres en Autriche et en Belgique. Ces trafiquants présumés, accusés de blanchiment d'argent et d'appartenance à une organisation criminelle, « sont principalement de nationalités chinoise et syrienne », précise l'agence européenne dans un communiqué.D'après la police espagnole, ils ont au total blanchi 19 millions d'euros entre juin 2022 et septembre 2024.Au...