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Dernières Infos - Iran

Un Suédo-Iranien emprisonné en danger de mort, selon sa femme

Le citoyen irano-suédois Ahmedreza Djalali. Photo AMNESTY INTERNATIONAL / AFP

Ahmadreza Djalali, un universitaire irano-suédois condamné à mort et détenu depuis neuf ans en Iran, a fait une crise cardiaque en prison et sa vie est « en danger immédiat », a déclaré vendredi son épouse.

Djalali, que l'Iran a condamné à mort en 2017 pour espionnage et qui a obtenu la nationalité suédoise pendant son incarcération, a fait cette crise à la prison Evin de Téhéran, a écrit Vida Mehrannia dans un post sur X.

« Il a été transféré à l'hôpital de la prison d'Evin. Il a été informé qu'il ne pourrait pas voir un cardiologue avant dimanche », a-t-elle ajouté.

« Après neuf ans de souffrance, sa santé décline rapidement. Sa vie est en danger immédiat et il doit recevoir de toute urgence des soins appropriés », a-t-elle ajouté.

Elle a exhorté le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, et la ministre des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, à « faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir sa libération immédiate ».

L'AFP a contacté le gouvernement suédois pour obtenir un commentaire.

En mars, le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur iranien pour demander la « libération immédiate » de M. Djalali et pour qu'il ait « un accès immédiat aux soins médicaux dont il a manifestement besoin ».

La Suède a précédemment déclaré que l'Iran ne reconnaissait pas Djalali comme un ressortissant suédois puisqu'il n'était qu'un citoyen iranien au moment de son arrestation.

En juin 2024, Téhéran a libéré deux Suédois détenus en Iran en échange de Hamid Noury, ancien haut responsable de l'administration pénitentiaire iranienne qui purgeait une peine de prison à perpétuité en Suède.

Mais Djalali n'a pas été inclus dans l'échange.

« Les autorités suédoises ne semblent pas se préoccuper de ce qui pourrait m'arriver en tant que citoyen suédois, alors que je risque de mourir, soit exécuté, soit en raison d'une mauvaise santé », a déclaré M. Djalali en janvier, dans un message vocal obtenu par l'AFP par l'intermédiaire de son épouse.

« Il semble qu'en raison de ma double nationalité, je sois considéré comme un citoyen de seconde zone », a-t-il ajouté.

Les pays occidentaux accusent depuis des années l'Iran de détenir leurs ressortissants sur la base d'accusations forgées de toutes pièces, dans le cadre d'une politique de prise d'otages d'État visant à les utiliser comme monnaie d'échange pour obtenir des concessions.


Ahmadreza Djalali, un universitaire irano-suédois condamné à mort et détenu depuis neuf ans en Iran, a fait une crise cardiaque en prison et sa vie est « en danger immédiat », a déclaré vendredi son épouse.Djalali, que l'Iran a condamné à mort en 2017 pour espionnage et qui a obtenu la nationalité suédoise pendant son incarcération, a fait cette crise à la prison Evin de Téhéran, a écrit Vida Mehrannia dans un post sur X.« Il a été transféré à l'hôpital de la prison d'Evin. Il a été informé qu'il ne pourrait pas voir un cardiologue avant dimanche », a-t-elle ajouté.« Après neuf ans de souffrance, sa santé décline rapidement. Sa vie est en danger immédiat et il doit recevoir de toute urgence des soins appropriés », a-t-elle ajouté.Elle a exhorté le Premier ministre suédois, Ulf...