« Pas de consécration par une loi de la parité islamo-chrétienne au sein du conseil municipal de Beyrouth sans que les prérogatives ne soient rendues. » Ces propos postés sur X par Nabil Badre, député sunnite de la capitale, résument l’état d’esprit de sa communauté lors de la séance plénière tenue jeudi à la Chambre, théâtre, entre autres, d’un débat sur la modification de la loi régissant les élections municipales, notamment à Beyrouth.À l’heure où certains députés – notamment chrétiens – réclamaient l’adoption de listes fermées à Beyrouth pour assurer la parité au sein du conseil municipal (12 membres chrétiens contre 12 musulmans), ceux de la communauté sunnite ont marqué une petite victoire : ils ont réussi à lier un tel amendement à la condition d’un élargissement des prérogatives du président (sunnite) du conseil municipal aux...