« La main qui touchera aux armes sera coupée ».... À quel jeu dangereux joue le parti chiite et que se cache-t-il derrière sa récente pluie de bombes sonores ? La réponse n’est pas si compliquée.
OLJ / Par Rita SASSINE,
le 25 avril 2025 à 00h00
, mis à jour à
00h10
Un drapeau arborant le portrait du leader du Hezbollah assassiné, Hassan Nasrallah, flotte lors des funérailles, le 28 février 2025, de 95 combattants du parti et civils partisans tués au cours de la guerre, à Aïtaroun, au Liban-Sud. Mahmoud Zayyat/AFP
C’est comme si le Hezbollah accordait au mandat de Joseph Aoun un délai de grâce. Cent jours. C’est tout de même cocasse pour un parti qui se dit anti-impérialiste de faire preuve d’autant de fidélité à une tradition née aux États-Unis...Le Hezbollah, semble-t-il, scrutait, en silence, cette période durant laquelle un chef d’État nouvellement élu révèle sa manière d’exercer le pouvoir. Acculé à s’adapter au vent nouveau, il prenait son mal en patience. Bien que le discours du président et du premier gouvernement de son mandat est sans équivoque quant au monopole des armes aux mains de l’État, le parti jouait le jeu. Puis au centième jour, les masques sont tombés. De Wafic Safa à Naïm Kassem, en passant par Mahmoud Comaty et Hassan Fadlallah, l’escalade est devenue le nouveau mot d’ordre. « La main qui touchera aux armes sera coupée » ; «...
C’est comme si le Hezbollah accordait au mandat de Joseph Aoun un délai de grâce. Cent jours. C’est tout de même cocasse pour un parti qui se dit anti-impérialiste de faire preuve d’autant de fidélité à une tradition née aux États-Unis...Le Hezbollah, semble-t-il, scrutait, en silence, cette période durant laquelle un chef d’État nouvellement élu révèle sa manière d’exercer le pouvoir. Acculé à s’adapter au vent nouveau, il prenait son mal en patience. Bien que le discours du président et du premier gouvernement de son mandat est sans équivoque quant au monopole des armes aux mains de l’État, le parti jouait le jeu. Puis au centième jour, les masques sont tombés. De Wafic Safa à Naïm Kassem, en passant par Mahmoud Comaty et Hassan Fadlallah, l’escalade est devenue le nouveau mot d’ordre. « La...
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J'essaie de me rappeler ce vieux dicton libanais... " l'arme dans les mains du...... " damn j'oublie le reste....
Wlek Sanferlou
16 h 14, le 26 avril 2025
Le mot désarmer cad disarmed en anglais
Il est inclu dans l’entente de cessez le feu signé en 27 novembre par le moumanaa
Alors ce n’est pas une expression provocatrice
C’est une expression accepté déjà par le Hezbollah
William SEMAAN
20 h 34, le 25 avril 2025
Le terme "désarmer" est fort,et c'est dans ce sens qu'il faut interprêter ces déclarations incendiaires.La méthode proposée par le Président Aoun est plus judicieuse.
M.Z
M.Z
15 h 26, le 25 avril 2025
Le plus gênant est qu'au Liban, il y a encore des gens qui croient en la parole du Hezbollah !!
Ils font le jeu d'israël qui sont, disons le, les seuls à pouvoir régler ce problème et libérer le pays.
Ludovic Hasquette
12 h 19, le 25 avril 2025
Il ne faut accoder aucune importance à ces discours tonitruants du hezbollah. Ce n'est sue de la surenchère verbale téléguidée, qui annonce le chant du cygne. C'est juste pour la consommation interne des foules incultes qui les ont suivies du Sud à la Dahieh. Le désarmement aura lieu, aux conditions édictées par Joseph Aoun. N'en déplaise à ceux qui l'accusent de faire la politique des américains. Pourquoi pas, si c'est aussi l'intérêt du Liban !
What a Guy !
11 h 47, le 25 avril 2025
C'est peut être l'une des analyses les plus proches de la réalité que j'ai lu depuis longtemps. Le Président et son gouvernement agissent lentement mais surement sur tout les fronts. Avant la fin de l’année le HB aura été dépouillé de toutes ses babioles et ou aura quitté la scène politique et sera en chemin de la dissolution. C'en est fini des idéologies non Libanaises dans notre pays et tout parti qui en aura une devra être dissolu et interdit. Oui a la démocratie mais a la démocratie patriote protégeant les intérêts strictement nationaux! Finit au financement étranger de parti locaux!
Pierre Christo Hadjigeorgiou
11 h 34, le 25 avril 2025
(Suite) Intégrer ses miliciens au sein de l’armée, c’est toute leur idéologie de lutte armée qu’il faut changer, surtout dans un pays de communautés et régions confessionnelles. Des divisions au sein du gouvernement ? Oui, et que pensent alors messieurs Salamé et Mitri des armes du Hezbollah et de la ‘’résistance’’. Ils s’inquiètent sans aucun doute pour le désarmement futur d’autres factions, au nom de la résistance à l’ennemi commun.
nb
11 h 20, le 25 avril 2025
(suite) du gouvernement, oui, car le danger que guette le président et le premier ministre, vient des menaces et gesticulations d’autres chefs de formations politiques (dont récemment M. Geagea) pour accélérer le désarmement, qui de l’avis d’experts, l'armée libanaise « en fait plus que ne l'auraient pensé » les Israéliens pour désarmer le Hezbollah. Quand on vise les armes du Hezbollah, on vise sans le dire, le président pour l’affaiblir.
nb
11 h 13, le 25 avril 2025
(suite) Les armes, les armes mais à quoi servent encore les armes après une telle défaite ? Agiter le spectre des armes quand on n’a que l’armée nationale en face ! Ce n’est pas le bilan du mandat du président Aoun qui vient de commencer, à observer à la loupe, mais celui du gouvernement Salam qui jusqu’à présent bénéficie de ce délai de grâce. Des réformes qui vont à la vitesse d’un corbillard ! Il a encore l’art de maintenir un minimum de cohésion au sein de l’équipe gouvernementale, et c’est de là, du gouvernement que viendront les premières secousses…
nb
11 h 00, le 25 avril 2025
croire que les milices pro khamenai representent - encore ce jour - une menace et donc un atout est ridicule.
kamenai est le 1er a le realiser.
hezb et ses sous fifres ne veulent que marchander tt en preservant leur aura aupres des leurs, pr encore qq temps.
L’acidulé
10 h 19, le 25 avril 2025
Tout à fait, c’est une fuite en avant, et je dirai même plus, une fuite dans tous les sens. Après la débâcle et la mort de ses chefs (deux secrétaires généraux, si j’ai encore bonne mémoire), et de ses cadres, et surtout de la fuite de Assad vers la Russie, la formation politico-militaire chiite qui a sa lecture des changements qui ont eu lieu, ne parvient pas à s’adapter à la nouvelle donne. Privé de son hinterland syrien, que peut encore le Hezbollah ?
nb
10 h 03, le 25 avril 2025
Pendant que notre maison brûle, certains nous parlent de la sécurité des autres pays et défendent les armes des terroristes qui se trouvent sur notre sol et sont la cause même de l’anéantissement de ces pays meurtris qui n’aspirent qu’à la paix et le vivre ensemble. Ils prêchent le maintien des armes aux mains de ces mercenaires qui n’en ont cure des civils sacrifiés sous prétexte qu’ils sont là pour les défendre. Combien de cm carré ont libéré ces vendus depuis des décennies en Palestine où au Liban. Gaza est rasé et le Sud Liban envahi. Doit on les remercier pour leur zèle sanguinaire?
Sissi zayyat
10 h 01, le 25 avril 2025
" monopole des armes " veut dire désarmer TOUTES les milices partisanes les camps Palestiniens. Est on prêt à ça (???) Surtout ne pas reproduire les tensions intestinales qui ont conduit à la guerre 75-90. Le risque est réel bien qu'on veuille l'admettre ou pas. Mémoire courte, comme toujours...
Raed Habib
09 h 30, le 25 avril 2025
Qu'ils vivent seuls dans des régions poubelles où il seront libres d'enfreindre toutes les lois . Aujourd'hui ils pratiquent un vrai parasitage des autres libanais pour se renforcer: Ils sont libanais pour obtenir des visas et des nationalités des pays civilisés, ils sont libanais pour faire des affaires avec une façade de respectabilité, ils sont libanais pour rentrer dans les facs et percer dans les sociétés des pays d'expatriation. Mais en fin de compte ils utilisent leur libaneité comme couverture pour le terrorisme et les trafics. Cela a des conséquences pour tous.
Moi
08 h 54, le 25 avril 2025
Il faut aussi parler de Mr Berri qui parle et agit de la même façon. Le Hezb et Berri sont 1.
Ma Realite
08 h 25, le 25 avril 2025
Durant des décennies, le Hezbollah a agit dans la plus totale illégalité. Outre l'entretien d'une milice soumise à une puissance étrangère, il n'a cessé de défier l'autorité de l'État par ses trafics, d'armes, de devises ou de drogue. Enfin, s'arrogeant le droit de décider de la guerre et de la paix, il vient de provoquer la destruction de la moitié du pays. Au lieu de jeter tous ses cadres en prison, comme il se devait, on lui fait la faveur inouïe de lui proposer de "dialoguer " sur la manière de le faire rentrer dans la légalité ! Et ces messieurs osent poser leurs conditions!
Yves Prevost
07 h 36, le 25 avril 2025
Bonne analyse. Les fanfaronnades des chefs et sous-chefs rescapés du hezbollah s’adressent surtout à leur malheureux public. Difficile de faire avaler la pillule à ceux qui pensaient que la milice était invincible et qu’elle protégerait indéfiniment leurs privilèges acquis par les armes. Elle mise sur le temps et revient à ses menaces de boucher, couper des mains, et pouquoi pas des côtelettes ! Sauf qu’à tort ou à raison on ne prend plus trop au sérieux ces diatribes démodées. La milice a perdu ses griffes et son dentier, reste sa langue.
Goraieb Nada
07 h 17, le 25 avril 2025
Laissons les Israéliens renverser le gouvernement de NETTANYAHU et la reconnaissance d’un état Palestinien par la France qui sera suivi par d’autres états européens et pourquoi pas par le Canada, l’Australie et les USA sans tirer une seule balle ou roquette sur Israël.
Mohamed Melhem
05 h 19, le 25 avril 2025
Si le Hezbollah est Libanais, il rendra ses armes à son pays. Sinon, il faudra les traiter de traitres au pays.
Hélène SOMMA
03 h 58, le 25 avril 2025
Vous trouvez vraiment que le sacro-saint président Aoun a fait un parcours sans faute alors qu'il n'a même pas réussi à obtenir de ses patrons américains et français l'arrêt des frappes israéliennes en diverses régions au Liban, le retrait de toutes les positions occupées, et les manifestations de force récurrentes subies par la population du Sud?
Vos analyses restent prisonnières d'une vision extrêmement simpliste et binaire d'une situation complexe, et où les différents acteurs ne sont pas aussi "blancs ou noirs" que suggéré.
Iranian parrots……soon to rejoin the sparrow….
23 h 04, le 27 avril 2025