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Culture - Patrimoine

De la montagne libanaise aux bords de Seine, la collection Abou Adal prend ses quartiers au musée du Louvre

Le musée du Louvre a récemment fait l’acquisition de l’exceptionnelle collection d’icônes réunie au Liban par Georges Abou Adal et complétée par son fils Freddy Abou Adal. Retour sur une histoire de transmission dont les enjeux se déclinent sur différents plans.

De la montagne libanaise aux bords de Seine, la collection Abou Adal prend ses quartiers au musée du Louvre

Le Concile de Nicée, 1637 (?), 85 cm x 120 cm. © Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn/Julien Vida

Cela faisait des années que les 272 icônes de la collection Abou Adal, créées entre le XVe et le XXe siècles, étaient accrochées ou entreposées dans leur vaste maison familiale de Mar Moussa, à la montagne. Cette célèbre collection, essentiellement constituée dans les années 1950 à 1970, faisait partie de la famille. C’est avec beaucoup de pudeur que Freddy Abou Adal évoque le remarquable corpus dont il vient de se séparer. « J’ai toujours vécu avec ces icônes, mon père nous avait chargés d’en prendre soin. C’est comme un enfant qui vous échappe », lance-t-il avec une pointe de tristesse. « Ce n’est pas moi qui ai choisi le Louvre, ce sont eux qui ont choisi notre collection, dans son intégralité, et c’est une bénédiction car cela devenait trop lourd à porter. Au cours des ventes aux enchères, les œuvres peuvent être dispersées aux...
Cela faisait des années que les 272 icônes de la collection Abou Adal, créées entre le XVe et le XXe siècles, étaient accrochées ou entreposées dans leur vaste maison familiale de Mar Moussa, à la montagne. Cette célèbre collection, essentiellement constituée dans les années 1950 à 1970, faisait partie de la famille. C’est avec beaucoup de pudeur que Freddy Abou Adal évoque le remarquable corpus dont il vient de se séparer. « J’ai toujours vécu avec ces icônes, mon père nous avait chargés d’en prendre soin. C’est comme un enfant qui vous échappe », lance-t-il avec une pointe de tristesse. « Ce n’est pas moi qui ai choisi le Louvre, ce sont eux qui ont choisi notre collection, dans son intégralité, et c’est une bénédiction car cela devenait trop lourd à porter. Au cours des ventes aux enchères,...
commentaires (9)

CE SONT TOUTES DES ICONES BYZANTHINES. MR. ABOU ADAL EST ORTHODOXE. LEUR PLACE AURAIT ETE SUPERBE AU MONT SAINT D,ATHOS EN GREECE OU DANS LE MUSEE D,ATHENES. DOMMAGE !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 41, le 28 avril 2025

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Commentaires (9)

  • CE SONT TOUTES DES ICONES BYZANTHINES. MR. ABOU ADAL EST ORTHODOXE. LEUR PLACE AURAIT ETE SUPERBE AU MONT SAINT D,ATHOS EN GREECE OU DANS LE MUSEE D,ATHENES. DOMMAGE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 41, le 28 avril 2025

  • Bravo Freddy , car du point de vue sécuritaire par les tempps qui courent , il devenait de plus en plus difficile et onéreux d'assurer à cette collection une protection suffisante er de la mettre à l'abri des convoitises des cambrioleurs .

    Chucri Abboud

    08 h 36, le 28 avril 2025

  • Le louvre? un choix peu patriotique.

    Citoyen lambda

    08 h 05, le 28 avril 2025

  • Cher Madmasque,J'y ai pense aussi mais vue que notre systeme securitaire n'est pas a proprement dit installe...il est preferable que ces precieuses icones soient preservees dans un lieu bien securise et qui est LE LOUVRE ! Oui c'est dommage tout de meme....Helas...

    Monique Haddad

    07 h 45, le 28 avril 2025

  • Sans doute les agences de representations commerciales ( du frérot) ne rapportent plus suffisamment de foulons. Ayant connu cette collection a MarMoussa , c’est bien triste que l exemple du joaillier Moawad n ai pas été suivi!

    Zampano

    01 h 50, le 28 avril 2025

  • Il y a quelques annees Madame Agemian a donne une conference sur les icones de la collection Abou Adal .Et depuis je reve de voir ces icone que j irai voir probablement a mon prochain voyage en France. Mais c est vraiment dommage qu une partie de ces icones ne soit pas au Musee National ou au Musee Sursok Marie Mas

    Madmasque

    01 h 47, le 24 avril 2025

  • Ou au moins une partie d’entre elles aurait dû rester au Liban, au Musée National ou au Musée Sursock

    Raad Bechara

    15 h 45, le 23 avril 2025

  • Et pourquoi pas le musée national du liban? Est -ce l argent qui prone? Un patrimoine d une grande richesse perdu , helas!

    Robert Moumdjian

    02 h 53, le 23 avril 2025

  • Quel dommage que nous n'ayons pas créé un musée de l'art Byzantin pour ces icones, le Liban en a la légitimité, les compétences et l 'âme. Gâchis.

    Christine KHALIL

    22 h 01, le 22 avril 2025

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